Africa-Press – Burkina Faso. Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde, célèbre chaque 20 novembre la Journée internationale des droits de l’enfant (JIDE), et ce, depuis 1989. Cette année, elle a été célébrée en différé au au Centre d’éducation et de formation professionnelle (CEFP) de Gampéla, ce mercredi 26 novembre 2025, en collaboration avec le consortium Weltaare Gure.
Engagé pour la cause de l’enfant et de sa protection, le consortium Weltaare Gure a consacré cette journée du 26 novembre 2026 aux enfants du CEFP (Centre d’éducation et de formation professionnelle) en vue de marquer la JIDE,
Une occasion pour les enfants de s’exprimer comme le veut le thème retenu cette année: « Ma journée, mes droits ». Ils ont organisé des activités sportives, notamment des démonstrations de taekwondo, du cirque, des sketchs et de l’artoratoirepour marquer l’édition 2025 de la JIDE.
En célébrant en différé cette Journée internationale des droits de l’enfant, le consortium veut insister sur le droit de chaque enfant à être protégé, aimé, éduqué et entendu.
C’est pourquoi, en prenant la parole lors de cette cérémonie, Landry CISSE, coordonnateur protection de l’International Rescue Committee (IRC), et porte-parole du consortium Weltaare Gure pour cette commémoration, est revenu sur le message central.
À l’entendre, le message de cette année conseille de mieux écouter les enfants, d’écouter leurs opinions sur la mise en œuvre de leurs droits en lien avec le thème retenu. Cette journée est une invitation à bâtir un monde dans lequel leur innocence n’est jamais menacée et où leurs rêves ont toute la place pour grandir, a-t-il noté.
Cette commémoration, qui s’est tenue au Centre d’éducation et de formation professionnelle de Gampéla, à la sortie Est de Ouagadougou, s’inscrit dans la volonté d’offrir aux enfants un espace d’expression libre, en vue de renforcer leur confiance et de porter leurs préoccupations au cœur des décisions.
En témoignant de sa reconnaissance pour le choix de son centre pour la commémoration régionale de la JIDE, le directeur du CEFP de Gampéla, M.Lota KOURA, a remercié tous les partenaires pour leurs différentes actions qui leur permettent de prendre en charge les enfants et, partant de là, de respecter leurs droits.
Il a rappelé que le CEFP est un creuset de l’expression des droits de l’enfant parce qu’il intègre ces droits dans son fonctionnement, notamment à travers la question de la formation, de la protection, du logement et même la question de l’alimentation et de la santé. Toutes choses qui concourent au respect des droits de l’enfant au sein du CEFP, a-t-il reconnu.
Par ailleurs, cette initiative reflète l’engagement commun pour un avenir où chaque enfant peut grandir en sécurité, être entendu et exercer pleinement ses droits.
Il faut toutefois souligner que les enfants n’ont pas que des droits, ils ont également des devoirs. En ce qui concerne les devoirs, le porte-parole des enfants, Cheick TRAORE, a, au nom des autres, promis qu’ils travailleront bien et feront en sorte que ceux qui se sont engagés pour qu’ils puissent bénéficier de cette prise en charge ne soient pas déçus.
Il est à noter que le projet Weltaare Gure est une initiative d’un consortium d’ONG internationales, notamment International rescue committee (IRC), Danish refugee council (DRC) et Norwegian refugee council (NRC), appuyé par des organisations nationales. Il s’agit, entre autres, de l’Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF), de l’association Tin Tua, de l’association Todi-Yaba et du Centre pour la bonne gouvernance au Sahel (CGS).
Il intervient dans les régions du Liptako, du Gulmu et du Nakambé, et vise, entre autres, à renforcer la protection, la résilience et la cohésion sociale des communautés affectées par la crise au Burkina Faso, avec un financement assuré par BHA et mis en œuvre de septembre 2024 à septembre 2026.
Yvette Zongo
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