Africa-Press – Burkina Faso. La Coordination nationale de lutte contre la fraude a découvert à l’issue d’une investigation, un dépôt de matériels explosifs et de produits médicaux prohibés au quartier Larlé de Ouagadougou, ce vendredi 3 février 2023.
Dynamites, cyanure, rouleaux de cordons détonants et produits médicaux prohibés sont, entre autres, les articles saisis par la Coordination nationale de lutte contre la fraude au quartier Larlé de Ouagadougou. Ces produits ont été découverts dans un des magasins situés à quelques encablures de la Caisse populaire et dans les environs du marché de Dix yaar.
Le propriétaire de ces marchandises n’a pas encore été entendu pour l’instant. Les enquêtes se poursuivent pour l’identifier et l’interroger sur le stockage de ces produits défendus par l’État, a confié l’autorité nationale de lutte contre la fraude.
« Le propriétaire du dépôt saisi est actuellement un inconnu fugitif. Mais nous allons travailler de concert avec les autorités compétentes pour le retrouver incessamment », a indiqué l’inspecteur des douanes Yves Kafando, coordonnateur national de lutte contre la fraude.
Il souligne que le génie militaire dans ce genre de situation leur vient en appui et qu’ils seront donc bientôt sur les lieux en vue de récupérer l’ensemble de ces objets dangereux pour la vie des citadins. « Ces explosifs qui se trouvent au milieu des concessions sont très dangereux pour la vie humaine », rappelle-t-il.
Pour Yves Kafando, l’introduction et la commercialisation de ces produits au Burkina Faso contribuent à nourrir l’insécurité dans le pays. Par conséquent, M. Kafando entend poursuivre les investigations avec son équipe pour démanteler tous les magasins de stockage de produits frauduleux du genre.
Pour ce faire, il en appelle au sens de responsabilité des populations et les invite à collaborer davantage pour la sécurité et le bien-être de tous.
En rappel, le quartier Larlé avait été victime d’une explosion survenue dans la soirée du mardi 15 juillet 2014, aux environs de 18h30. L’explosion s’était produite dans une maison conçue à l’aide de briques traditionnelles, où étaient entreposés des sacs dont le contenu est resté inconnu.
Le bilan, lui, avait fait état de plusieurs victimes dont une personne de sexe féminin décédée, une quarantaine de personnes blessées, évacuées et prises en charge dans les formations sanitaires ainsi que d’importants dégâts matériels.
Hamed NANEMA
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