
Africa-Press – Cameroun. Elle est libre après plus de 48 heures entre les mains de ses ravisseurs. Fame Bunyui Ayiseh, journaliste en service à la station régionale de la CRTV du Sud-Ouest, a été libérée ce lundi 15 mars 2021. Notre consœur a aussitôt regagné sa famille.
«Nous remercions Dieu pour sa libération. Aucune rançon n’a été versée»
, indiqué William Kangue Wassaloko, chef de chaîne de la CRTV Sud-Ouest. Ce dernier a présidé, à la suite de cette libération, une réunion avec le personnel de la station régionale et la famille de la journaliste.
«Je voudrais exprimer ma profonde gratitude à la famille de CRTV Sud-Ouest pour la mobilisation depuis que ma femme a été kidnappée. Nous remercions le Seigneur pour sa libération»
, a pour sa part déclaré M. Ayiseh, l’époux de notre consœur.
Au cours de cette réunion, M. Kangue Wassaloko a remercié tous ceux qui ont œuvré à l’aboutissement heureux de ce kidnapping. Notamment les autorités administratives et de sécurité, ainsi que la presse.
Pour mémoire, Fame Bunyui Ayiseh a été enlevée par des hommes armés dans la nuit du 13 mars 2021 à Buea alors qu’elle rentrait à son domicile.
Dans son édition d’information matinale de ce lundi 15 mars, la chaîne privée Equinoxe Radio, basée à Douala, a annoncé une demande de rançon fixée à 10 millions de FCFA. Si son entourage soutient qu’aucune rançon n’a été payée, il reste que les circonstances de sa libération restent floues.
Inès Ondoa Balla
, présidente de la branche régionale du SNJC (Syndicat National des Journalistes du Cameroun), a dénoncé un acte «inexplicable» et rappelle que le rôle du journaliste est d’avoir un œil sur la société et que ses activités concourent à l’édification d’une société des libertés.