Élevage : les aviculteurs camerounais sollicitent le soutien de l’État face aux ravages des crises dans la filière

24
Élevage : les aviculteurs camerounais sollicitent le soutien de l’État face aux ravages des crises dans la filière
Élevage : les aviculteurs camerounais sollicitent le soutien de l’État face aux ravages des crises dans la filière

Africa-Press – Cameroun. Investir au Cameroun) – Selon François Djonou (photo), les ménages camerounais n’ont pas de souci à se faire en ce qui concerne la disponibilité du poulet sur le marché local pendant la fête de Pâques, qui se profile à l’horizon. « Dans le but de produire davantage de poulets pendant la Pâque, les aviculteurs ont augmenté les commandes de poussins d’un jour. Les accouveurs, eux aussi, avaient pris des dispositions pour produire suffisamment de poussins d’un jour », affirme-t-il dans une interview au Quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune.

Mais, au sortir de la fête de Pâques, l’horizon s’assombrira de nouveau pour les consommateurs de poulets. « Je crains que cela (la disponibilité du poulet, NDLR) ne dure pas assez longtemps. Les crises sanitaires et la guerre en Ukraine ont eu des conséquences dévastatrices sur la filière avicole. Comme solution, nous sollicitons une intervention de l’État, qui doit apporter une subvention pour amortir les coûts trop élevés », soutient le président de l’Ipavic.

En effet, comme c’est le cas dans plusieurs filières de production au Cameroun, les aviculteurs locaux dépendent des partenaires extérieurs en ce qui concerne les intrants comme les œufs à couver et les poussins d’un jour, dont les importations ont renchéri depuis plusieurs mois à cause de l’explosion des coûts du fret. Cette situation observable depuis la période post-Covid s’est aggravée avec la guerre en cours en Ukraine.

BRM

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Cameroun, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here