Africa-Press – Cameroun. Les cybercriminels ne se fixent pas de limites dans leurs actions. Au Cameroun, ils ont entrepris de chercher fortune dans les rangs des plus autorités de l’Etat. Leur dernière cible est la ministre déléguée à la présidence de la République chargé du contrôle supérieur de l’Etat, Mbah Acha Rose Fomundam.
Dans un communiqué lu au journal de 13 heures du Poste National de la CRTV ce 6 Juillet 2022, fait savoir au public que « de faux comptes ont été ouverts en son nom sur les réseaux sociaux ». Elle poursuit en indiquant que « les créateurs de ces comptes visiblement mal intentionnés commettraient des actes répréhensibles notamment l’arnaque et rançonnement des usagers cotre diverse promesses ».
La ministre en charge du contrôle supérieur de l’Etat tient à préciser que « les seuls comptes auxquels elle est associée sont ceux du service du contrôle supérieur de l’Etat dont elle a la charge ainsi que son compte personnel Facebook. Ces différents comptes sont par ailleurs certifiés régulièrement, mis à jour et clairement identifiables », ajoute Mme Mbah Acha Fomundam
Tout en invitant le public à plus de vigilance, la ministre déléguée à la présidence chargée du contrôle supérieur de l’Etat dit se réserver « le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de ces actes malsains et pernicieux ». Elle demande au public de composer le numéro 222 22 56 56 « en cas de besoin ».
La dernière dénonciation de ce genre émanant d’un membre du gouvernement camerounais était venue du ministre de la santé publique Malachie Manaouda. Dans un communiqué daté du 11 Mars 2022, il dénonçait l’existence de faux comptes portant son nom sur les réseaux sociaux. Il indiquait que « des personnes mal intentionnées tapies derrière les réseaux sociaux ont multiplié ces derniers mois des faux profils WhatsApp et sur d’autres plateformes numériques qui portent ses nom et prénom, accompagnés de ses images ». Les mêmes malfaiteurs, ajoutait le MINSANTE, contactaient des citoyens dans le but de leur extorquer de l’argent en leur faisant miroiter par exemple des marchés publics imaginaires.
Malachie Manaouda invitait le public « à la plus grande vigilance » et rappelait qu’en dehors de son compte Twitter qui est par ailleurs certifié, il ne disposait pas de compte sur une quelconque plateforme, y compris LinkedIn, Facebook, Instagram entre autres.
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