Africa-Press – Cameroun. Dans le cadre de l’assainissement de la bande de fréquences de télécommunications du Cameroun, le ministre des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL), Minette Libom Li Likeng, a reçu des recommandations des experts de l’Union africaine des télécommunications le 22 avril 2021. Cette audience a eu lieu par visioconférence.
En effet, «la portion attribuée au pays fait l’objet d’un usage anarchique surtout par les entreprises de radiodiffusion, pouvant mettre en difficulté les activités des secteurs tels que la sécurité et le transport aérien. C’est pourquoi le pays s’organise pour une meilleure gestion de l’outil stratégique qu’est le spectre de fréquences. Avec le soutien de l’Union africaine des télécommunications», rapporte le quotidien d’Etat Cameroon Tribune en kiosque ce 23 avril 2021.
Le travail effectué sur le terrain par les experts de l’Union africaine des Télécommunications s’est achevé le 22 avril dernier par une visioconférence présidée par le MINPOSTEL. Ces experts ont fait quelques recommandations au Cameroun. «Il s’agit en fait de solutions consistant à mieux gérer les spectres de fréquence, notamment l’audit, la prise en compte des évolutions technologiques et l’amélioration de la connexion des zones rurales en larges bandes», peut-on lire.
Minette Libom Li Likeng a indiqué que «ces outils qui aident à mieux mener des activités techniques de gestion constituent un guide pour les différentes administrations, dans un contexte de forte sollicitation de cette ressource limitée, mais essentielle au déploiement des technologies émergentes nécessaires aux populations en vue de leur émancipation», note le reporter.
D’après notre confrère, cette concertation était aussi une occasion de célébrer les bonnes pratiques en vigueur dans certains pays du continent et en dehors. «L’on a formulé le vœu que les outils élaborés par l’expertise africaine soient utilisés efficacement pour des résultats probants au bénéfice des populations exigeantes dans l’utilisation des services de communication de qualité», lit-on.
Le travail des experts a été fait sur la base de bonnes pratiques en vigueur dans certains pays du continent et hors continent. Il devrait, selon les experts, «être une source d’inspiration pour les autres pays du continent afin d’améliorer la gestion de fréquences dans un contexte où les défis deviennent complexes», conclut le journal.
Wilfried ONDOA