Africa-Press – Cameroun. La ministre de l’habitat et du développement urbain (MINHDU) frappée par les cybercriminels. Ces derniers se sont approprié les numéros de téléphone de Célestine Ketcha Courtes et tentent d’escroquer ses connaissances. C’est ce que son cabinet annonce dans un communiqué signé lundi 25 Juillet 2022. « Madame le ministre de l’habitat et du développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, porte à la connaissance du grand public que des individus véreux, mal intentionnés, ont réussi extraordinairement, on ne sait par quels moyens technologiques, à dupliquer ses numéros de téléphone, ce jour même, 25 juillet 2022, et l’utilisent actuellement pour arnaquer tous ses contacts, en demandant des transferts d’argent électroniques », lit-on.
La ministre décline « formellement » toute responsabilité vis- à-vis de ces actes. Elle demande à tous ses contacts de ne pas répondre favorablement à ces malfrats. Les services de Célestine Ketcha Courtes indiquent qu’elle va entreprendre des poursuites judiciaires. Ils écrivent que les malfrats « devront répondre de leurs actes, conformément aux lois et règlements de la République. Les services compétents sont déjà à pied d’œuvre pour traquer ces hors-la-loi », annonce le communiqué.
Le dernier membre du gouvernement aux prises avec les malfrats cybernétiques est la ministre déléguée à la présidence de la République chargé du contrôle supérieur de l’Etat, Mbah Acha Rose Fomundam. Le 6 Juillet 2022, elle annonçait que « de faux comptes ont été ouverts en son nom sur les réseaux sociaux ». Elle indiquait en outre que « les créateurs de ces comptes visiblement mal intentionnés commettraient des actes répréhensibles notamment l’arnaque et rançonnement des usagers cotre diverse promesses ». Avant Mbah Acha Rose Fomundam, c’est le ministre de la santé publique Malachie Manaouda qui disait être victime des malfaiteurs.
Il indiquait que « des personnes mal intentionnées tapies derrière les réseaux sociaux ont multiplié ces derniers mois des faux profils WhatsApp et sur d’autres plateformes numériques qui portent ses nom et prénom, accompagnés de ses images ». Les mêmes malfaiteurs, ajoutait le MINSANTE, contactaient des citoyens dans le but de leur extorquer de l’argent en leur faisant miroiter par exemple des marchés publics imaginaires.
Malachie Manaouda invitait le public « à la plus grande vigilance » et rappelait qu’en dehors de son compte Twitter qui est par ailleurs certifié, il ne disposait pas de compte sur une quelconque plateforme, y compris LinkedIn, Facebook, Instagram entre autres.
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