
Africa-Press – Cameroun. La pilule du divorce est décidemment difficile à avaler pour la marque « Le Coq Sportif », ex équipementier des Lions indomptables du Cameroun. Surtout après l’annonce le 12 août dernier par la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) d’un nouvel équipementier, en l’occurrence la marque américaine « One All Sports ». Dans un communiqué publié ce mardi 16 août 2022, l’équipementier français dénonce l’entêtement de la fédération pour sa mise à l’écart, en violation des clauses contractuelles qui les liaient.
« Le Coq sportif regrette que la FECAFOOT, après avoir refusé le dialogue, n’aie jamais répondu aux nombreux courriers et appels. Et que par ailleurs la FECAFOOT aie enfreint les règles contractuelles telles que : le non-respect de la confidentialité des contrats ; la propagation d’informations inexactes sur la place publique ; la rupture unilatérale d’un contrat en violation des dispositions contractuelles », égrène Le Coq Sportif.
La marque vit une expérience d’autant plus amère avec la FECAFOOT que cette rupture intervient à quelques mois de la coupe du monde, ce qui aurait constitué une opération marketing d’envergure pour la marque. « A quelques mois d’une échéance mondiale, stratégique pour une équipe emblématique comme les Lions indomptables, la FECAFOOT fragilise son partenaire Le Coq Sportif ainsi que les acteurs économiques camerounais ayant acheté les collections des équipements déjà produites après validation par cette même FECAFOOT et homologation par la FIFA », renchérit l’équipementier français, qui assure qu’il « ne compte pas se retirer sur une base non juridique et sans argumentation détaillée justifiant cette rupture de contrat abusive ».
Le Coq a récemment annoncé au travers d’un communiqué qu’il a assigné la fédération camerounaise en justice pour tenter d’obtenir réparation. Il avait également indiqué dans le même communiqué qu’une action sera intentée en justice contre l’équipementier désigné pour lui succéder, en l’état, « One All Sports ». Ce qui n’a pas freiné la FECAFOOT dans son engagement. L’instance du football local avait accusé le Coq de retard de paiement des émoluments qui lui étaient dus, et c’est ce qui a justifié la raison principale du divorce.
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