Africa-Press – Cameroun. Deux ponts de la ville de Maroua pourraient s’effondrer si rien n’est fait dans l’urgence. Les bases du «pont rouge» et du «pont vert» ont été rongées par l’érosion. Ce qui ne garantit plus la stabilité des ouvrages du franchissement. Le retour prochain des pluies fait craindre une aggravation de la situation. Les autorités de la ville de Maroua se mobilisent pour trouver une solution.
Dans un reportage diffusé sur la CRTV-Télé le 24 avril 2021, le préfet du Diamaré, Jean-Marc Ekoa Mbarga constate que «la force de l’eau est en train d’endommager les ponts vers le bas. Si l’un de ces ponts venait à s’effondrer ce sera plus grave encore que la situation qu’on a connue avec le pont Palar», craint-il.
Le chef de terre a expliqué que sa délégation et lui sont venus voir la situation des ponts afin de dresser un rapport circonstancié qui va être adressé au gouvernement afin que des dispositions soient prises. La CRTV-Télé signale que pour l’heure, la circulation des engins lourds est limitée sur les ponts à problèmes.
Le pont Palar dont parle le préfet Ekoa Mbarga a été détruit par les fortes pluies dans la nuit du 30 au 31 août 2020. Il reliait la ville de Maroua à la capitale du Tchad N’Djamena. L’incivisme et le mauvais état des canalisations sont régulièrement pointés pour expliquer les dégradations qui touchent les ponts de Maroua.
Fin novembre 2020, les ministres de l’Administration Territoriale et des Travaux Publics se sont rendus à Maroua. Le patron des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, annonçait alors la fin des études pour la reconstruction du pont Palar. Il indiquait qu’il serait refait avec une nouvelle technologie incluant des pieux plus profonds. A la suite de la déviation construite en deux jours pour maintenir le trafic, le ministre des Travaux Publics annonçait que des travaux, plus importants cette fois-ci, devaient reprendre au plus tard en janvier 2021.





