Africa-Press – Cameroun. Dans la région de l’Est, des formations sanitaires excellaient dans la vente illicite de faux médicaments, et dans l’exercice frauduleux de la médecine. Mais les équipes de la délégation régionale de la santé ont réussi à les débusquer, et a décidé de leur fermeture. Le quotidien Le Jour de ce vendredi 26 août 2022 révèle qu’au cours d’une opération de contrôle à Mandjou, département du Lom-et-Djerem, région de l’Est, cinq centres de santé ont été identifiés comme faisant de la vente de médicaments illicites, et que sur ces entrefaites « un important stock des médicaments d’origine douteuse a été saisi d’une valeur d’environ 5 millions de FCFA », a confié le Dr Josué Anjémé Essola, délégué régional de la santé publique de l’Est, au journal de Haman Mana.
Face à la gravité de la situation, le Gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, a tenu à effectuer lui-même une descente sur le terrain pour s’assurer de l’effectivité du respect de cette décision, et aussi rappeler à l’ordre les récalcitrants. Cette visite du gouverneur dans les centres de santé illégaux de l’arrondissement de Mandjou, est la première d’une longue série qui va s’étendre sur l’ensemble des districts de santé de la région de l’Est, précise le journal Le Jour.
Au Cameroun, « 50% du volume des médicaments sont frelatés, falsifiés et sous-dosés. En d’autres termes, 50% des médicaments camerounais sont dans le circuit illicite et plus de la moitié ne se vend pas dans les officines de pharmacie ou d’hôpital », révélait alors le Dr Franck Nana, président de l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun chez nos confrères de Allo Docteurs Africa.
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