
Africa-Press – Cameroun. Au Cameroun, la corruption est une gangrène publique, institutionnalisée qui résiste à tous les combats qui sont menés par des organismes nationaux et internationaux en vue de l’éradiquer et de faire la place pour une meilleure gouvernance des institutions. Le temps passe, et cette gangrène s’enracine dans les habitudes. Ce constat amer afflige autant Me Akere Muna, qui n’a jamais eu de cesse de le déplorer.
L’ancien vice-président de Transparency International, s’en est encore offusqué dans un tweet publié ce jeudi 13 octobre 2022, dans lequel il dénonce la boulimie des agents de l’Etat pour la chose publique. « La corruption détruira le Cameroun. C’est mon avis depuis 20 ans. D’où mon combat. Une poignée de fonctionnaires ont transformé la fonction publique en affaire privée. Leur cupidité envahit tous les secteurs, les crises, les événements…S’attend-on à ce que les poissons se braisent ? », déchante l’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats au barreau du Cameroun.
Le Cameroun a pourtant crée de nombreux instruments de lutte contre la corruption, en l’occurrence la Commission nationale anti-corruption (CONAC), la Chambre des comptes de la Cour suprême, l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) ; une juridiction a même été créée pour lutter contre ce fléau, le Tribunal criminel spécial (TCS), tout comme le Conseil Supérieur de l’Etat, tout un ministère dédié a également vu le jour.
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