Equinoxe Tv : 10 mois d’arriérés de salaire, Suzanne Kala Lobe raconte son aventure

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Equinoxe Tv : 10 mois d'arriérés de salaire, Suzanne Kala Lobe raconte son aventure
Equinoxe Tv : 10 mois d'arriérés de salaire, Suzanne Kala Lobe raconte son aventure

Africa-PressCameroun. • Suzanne Kala Lobe est une ancienne journaliste d’Equinoxe Tv

• Elle explique qu’elle avait 10 mois d’arrierés de salaire

• Pour elle, les journalistes camerounais vivent toujours dans la précarité

Suzanne Kala Lobe était ce 12 mai 2021, l’invitée de l’émission « Les Libres Penseurs », sur la radio Dash Info. La journaliste explique dans quelle condition elle a quitté Equinoxe en 2015. Les journalistes du média vivaient dans une précarité insupportable et l’actuelle membre du Conseil national de la communication avait 10 mois d’arriérés de salaire.

« L’aventure avec Équinoxe est terminée depuis 2015. Avant on me lissait à la Nouvelle Expression mais j’ai pris position. Parce qu’il y a nécessité d’un renouvellement du paysage médiatique. Renouvellement et rénovation, ensuite, il y a une précarité terrible de la situation des médias privés et enfin s’habituer à la précarité n’a jamais été une bonne chose. Les conditions étaient devenues trop difficiles pour moi et j’ai estimé qu’après 10 mois de retard de salaire il était bon pour moi de prendre du recul », explique-t-elle.

Malgré cela Suzanne Kala Lobe garde de bonnes relations avec son ancienne maison. Elle s’était abstenue de créer un scandale qui ruinerait l’image du média. Aujourd’hui, la journaliste estime que les professionnels des médias vivent toujours mal au Cameroun.

« On ne s’est pas quitté en mauvais termes, parce que je n’ai pas fait de tralala, mais j’ai estimé qu’à un moment de ma carrière, je dois vivre dignement. Pour le moment, on ne peut pas dire que le secteur de la presse au Cameroun se soit assaini. On ne peut pas dire que les entreprises de presse se soient consolidées pour le moment. Et on ne peut pas dire que la profession ait progressé. Mais ce qu’on peut dire c’est qu’on ressent un peu plus que les journalistes commencent à mettre certaines limites bien qu’ils soient largement débordés par les réseaux sociaux et les sites internet », confie-t-elle.

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