Africa-Press – Cameroun. Une pauvre dame a failli se faire tuer ces dernières dans la capitale politique du pays. Elle est montée à bord d’un taxi sans savoir que des assassins et trafiquants d’organes humains l’y attendaient déjà. Elle ne s’est pas laissée faire quand même, même si la compatriote a été blessée dans la bagarre.
Le lanceur d’alertes Nzui Manto raconte la scène choquante : « Saison des assassinats au Cameroun. Yaoundé, une femme échappe miraculeusement à des inconnus dans un taxi voulant l’assassiner et prélever ses organes.
Le visage lacéré, les vêtements imbibés de sang, la passagère d’un taxi a vécu l’horreur durant un trajet infernal, elle qui croyait se rendre à une destination bien précisée.
Très vite tout bascule lorsque l’un des hommes présents dans le véhicule lui intime l’ordre de lui remettre son téléphone. Apeurée, la dame croit à une banale scène avant de mesurer les minutes suivantes la gravité de la situation lorsque l’un de ses agresseurs armé d’un couteau échange avec un complice.
“On nous a demandé de prélever les organes d’une personne saine […] Il ne faut pas la blesser. Roule vite on l’emmène au labo”. En pleurs ses cris et appels à l’aide ne sont d’aucune utilité.
Elle décide de se battre pour sa vie à bord du véhicule roulant à toute vitesse tenant l’un de ses agresseurs par ses parties intimes. L’individu finit par lui planter le couteau dans le visage regrettant son geste quelques secondes plus tard.
“Ô Seigneur je l’ai même blessée on nous a dit de trouver quelqu’un sain”. C’est au stade Anguissa que le taxi de la mort va marquer l’arrêt.
Ses bourreaux, discutant sur la nécessité de l’éliminer finiront par la jeter hors du véhicule avant de disparaître dans la nature.
Yaoundé est une ville dangereuse pour les femmes. Lorsque vous empruntez un taxi ou moto, veuillez toujours relever la plaque d’immatriculation que vous envoyez à l’un de vos proches ».
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