Fichage Ethnique: TrèS Mauvaise Nouvelle pour Tous les Bamilékés

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Fichage Ethnique: TrèS Mauvaise Nouvelle pour Tous les Bamilékés
Fichage Ethnique: TrèS Mauvaise Nouvelle pour Tous les Bamilékés

Africa-Press – Cameroun. Le Collectif des docteurs et doctorants dénonce des malversations dans les recrutements à l’université de Ngaoundéré comme on peut le lire dans leur lettre relayée par Boris Bertolt. C’est chaud.

Monsieur le ministre d’État, nous venons auprès de votre très haute bienveillance solliciter votre intervention afin de sauver l’université de Ngaoundéré qui est prise en otage par les bamilékés.

En effet, monsieur le ministre d’État, comment comprendre que 80 % des enseignants de certains établissements de l’université de Ngaoundéré sont tous originaires de la région de l’Ouest ?

Comment comprendre que nous avons des départements à l’université de Ngaoundéré ou 100% des enseignants sont originaire de la région de l’Ouest ?

Comment comprendre que dans certains départements à l’université de Ngaoundéré, on retrouve le père, la mère, la tante, l’oncle, la fille, le fils, etc. tous des enseignants ?

Comment comprendre que vous pouvez avoir des jurés de soutenance ou les candidats sont évalués par leur père (géniteur), leur mère, leur tante ? Quelles crédibilités peuvent avoir de tels diplômes ?

Comment comprendre que nous (fils de l’Adamaoua) soyons systématiquement bloqués (soutenances bloqués, notes à tête chercheuse) par ces bamilékés ? Pendant qu’ils favorisent et font avancer leurs enfants pour les remplacer, comme si l’université de Ngaoundéré est devenue une chefferie de l’Ouest Cameroun.

Monsieur le ministre d’État, y a-t-il un texte de la République qui dit que pour être enseignant à l’université de Ngaoundéré, il faut être originaire de l’Ouest ?

Monsieur le ministre d’État, le 7 septembre 2023, nous sommes venus des quatre coins de la région de l’Adamaoua, en bus, en voiture, en moto, en vélo, à pied, bravant la boue, les intempéries, le froid, pour venir remercier en votre compagnie le président de la République Son Excellence monsieur Paul Biya pour la nomination du Professeur Mamoudou Abdoulmoumini comme recteur de l’Université de Ngaoundéré.

Nous avons vu en lui notre ainé qui a réussi et qui pouvait désormais servir de référence pour les autres filles et fils de région de l’Adamaoua. Il semblait être ce héro que nous n’avons jamais connu. C’est pourquoi nous l’avons considéré comme l’un des nôtres, comme quelqu’un qui était capable de comprendre mieux que quiconque les plaies, les souffrances, les frustrations et les humiliations que nous (filles et fils originaire de la région de l’Adamaoua) avons subi et subissons au quotidien à l’Université de Ngaoundéré.

Monsieur le ministre d’État, grande a été notre surprise de constater que ce recteur était plus sensible aux billets de banque qu’à la douleur et aux cris des filles et fils de la région de l’Adamaoua. Grande a été notre surprise de constater que ce recteur a vendu l’université de Ngaoundéré aux ennemis de la République. Il a choisi de se mettre au service des gens du MRC, en renforçant davantage l’emprise des bamilékés sur notre université de Ngaoundéré.

Sinon comment comprendre que lors du dernier recrutement en remplacement numérique à l’université de Ngaoundéré, organisé sur vos hautes instructions, ce recteur en complicité étroite avec le Directeur des affaires académiques et de la coopération (DAAC) a fait le choix de vendre 60 % des postes aux ressortissants de l’ouest ? Contribuant ainsi à marginaliser davantage les ressortissants de la région de l’Adamaoua au sein de notre université.

Monsieur le ministre d’État, pourquoi les textes sur l’équilibre régional ne sont pas appliqués à l’université de Ngaoundéré ?

Monsieur le ministre d’État, pourquoi faire un appel à candidature de 32 postes d’assistants, alors qu’il savait très bien qu’il allait recruter 54 postes d’assistants ? Est-ce parce que ce recteur avait déjà pris l’argent des bamilékés pour les 22 postes supplémentaires ?

Sur quelles bases les candidats retenus pour les postes d’assistant dans les départements ou aucun poste n’avait été ouvert sur l’appel à candidatures ont été sélectionnés ?

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