Africa-Press – Cameroun. • Des renforts sont déployés dans le Nord-ouest
• Ils sont composés de camions remplis de plusieurs centaines de militaires et de chars de guerre
• Le chef de guerre séparatiste « Général No Pity » et son groupe seraient les principales cibles
La guerre s’intensifie dans les deux régions anglophones secouées depuis 2017 par une crise sécuritaire née de la lutte sécessionniste ambazonienne.
Après un week-end sanglant qui a entrainé la mort de plusieurs éléments de l’armée camerounaise et suite à l’enlèvement de 06 six délégués départementaux dont un a été exécuté par le « General 10 Kobo », les autorités sécuritaires déploient ce mardi des renforts dans le département de Ngoketunja situé dans la région du Nord-Ouest.
Composé de camions remplis de plusieurs dizaines de militaires et de chars de guerre, ce renfort, selon une source sécuritaire digne de foi, a pour objectif de neutraliser les groupes sécessionnistes qui sévissent dans la région. Le chef de guerre séparatiste « Général No Pity » et son groupe seraient les principales cibles de l’armée.
Lors de l’Opération « Klean Kumbo », le Général Nka Valère n’a pas manqué de souligner le danger que représentent le « Général No Pity » et ses hommes dans la région et a promis les neutraliser.
« Il y a un individu qu’on appelle NO PITY qui, profitant donc de ces négligences que ce soit à Laissin, Galim, Menfu et autres, même mode opératoire; il semble que les hommes ont baissé la garde, la nuit ils se retrouvent avec les femmes au poste; on vient, on les tue, on prend les armes, on les brandit sur les réseaux sociaux, on commence à croire que ce sont les grands guerriers. Ce Monsieur reste une cible prioritaire; je vous ai dit ainsi que les Isubu, Capo et autres.» a-t-il déclaré devant ses après la mort de plusieurs soldats.
NOSO: les éléments du ‘Général No Pity’ tuent 5 gendarmes à Bui
Au moins cinq éléments de l’armée camerounaise sont morts et toutes les armes saisies suite à une violente attaque des sécessionnistes de l’ambazonie à Lassin, Noni, dans la préfecture de Bui (région du Nord-ouest).
Selon nos informations, les combattants de l’Ambazonie du «Général No Pity de Bambalang» ont mené l’attaque dans la nuit de lundi à mardi sur la brigade de gendarmerie qui comptait que six gendarmes. Le seul survivant n’était pas sur les lieux lors de l’attaque.