Conseil national de la communication: Le nouveau président, Joseph Chebonkeng Kalabubse, installé ce 29 juin 2021 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute

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Conseil national de la communication: Le nouveau président, Joseph Chebonkeng Kalabubse, installé ce 29 juin 2021 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute
Conseil national de la communication: Le nouveau président, Joseph Chebonkeng Kalabubse, installé ce 29 juin 2021 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute

Africa-PressCameroun. Il sera solennellement installé dans ses nouvelles fonctions ce 29 juin à l’auditorium de la Primature par le maître de céans, Joseph Dion Ngute. Cette cérémonie marque l’entrée officielle en service du nouveau président du Conseil national de la communication (CNC) Joseph Chebonkeng Kalabubse, nommé le 4 juin dernier par le chef de l’Etat, Paul Biya.

Nouvellement retraité, l’ancien journaliste de la Cameroon Radio and Television (CRTV), l’office de radiodiffusion et télévision public, a été nommé à la tête de l’organe de régulation des médias. Il devient ainsi le troisième président de l’organe, en remplacement de Peter Essoka, autre ancien de la Crtv qui a dirigé cette instance depuis 2015, suite au décès en 2014 de Mgr Joseph Befe Ateba, tout premier président du CNC nommé en 2012.

A la suite de la nomination de Joseph Chebonkeng Kalabubse, Paul Biya a également signé un décret nommant six nouveaux membres de cet organe. Il s’agit de Serge Ngando Ntone (ancien de la Crtv), Michel Moindjel Ngol, Rolande Ngueken Keugong, Christine Hamadjoulde, Oumarou Monglo et Enow Tanjong. Ils remplacent Alfaki Abdourahman, Charly Ndi Chia, Jean Claude Ottou, Christophe Bobiokono, Suzanne Kala Lobe et Nadine Machikou Ngameni. Seuls deux des neuf membres de l’ancien bureau ont été retenus. Il s’agit du vice-président Joseph Janvier Mvoto Obounou et du directeur de la publication du trihebdomadaire régional l’Oeil du Sahel, Guibai Gatama.

Joseph Chebonkeng aura la lourde tache le redorer le blason d’un CNC qui peine à s’affirmer. En l’absence de la force publique, le régulateur des médias n’a pas de pouvoirs de faire respecter ses sanctions qui sont généralement moquées par des confrères fautifs. D’où la nécessité pour l’Etat de renforcer le pouvoir du CNC en y adjoignant celui de la force publique (justice, police, gendarmerie) pour plus d’efficacité. La nouvelle équipe de Joseph Chebonkeng a une durée renouvelable de trois ans.

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