Le nouvel ambassadeur des Usa viendra-t-il corrompre les mœurs au Cameroun ?

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Le nouvel ambassadeur des Usa viendra-t-il corrompre les mœurs au Cameroun ?
Le nouvel ambassadeur des Usa viendra-t-il corrompre les mœurs au Cameroun ?

Africa-PressCameroun. • Christopher Lamora est le nouvel ambassadeur des Usa à Yaoundé.

• Il est un homosexuel marié.

• Son orientation sexuelle est contraire à l’éthique et à la loi camerounaise.

Le diplomate nommé par Joe Biden a satisfait aux auditions devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat américain le 9 juin dernier. Après les remerciements d’usage à sa hiérarchie politique et administrative, le futur ambassadeur des États-Unis au Cameroun – si les autorités camerounaises n’y trouvent pas d’inconvénient – a remercié sa famille en commençant par son « mari Eric » ! Sauf séisme géopolitique, les autorités camerounaises devront faire avec un homosexuel assumé. Autant dire qu’avant même d’entrer dans le dur des sujets qui fâchent, il faudra d’abord déterminer si un diplomate étranger, fut-il ambassadeur des États-Unis, peut vivre maritalement avec une personne du même sexe et élever des enfants alors qu’il réside au Cameroun. Quel va être le sort du fameux mari dont il est question dans les remerciements ? Si les deux hommes viennent au Cameroun, Yaoundé pourrait être l’attraction des événements mondains qui fleurissent dans la capitale. Main dans la main, gestes d’affection, baisers… Des images à faire mal aux oreilles à l’opinion publique camerounaise. Mais peut-être fera-t-il le déplacement tout seul comme au Ghana où il a récemment servi comme chef de mission adjoint. Là-bas, Christopher Lamora s’en est tenu à pousser l’agenda LGBT sans mettre les gants. En 2019, il a organisé une réception en l’honneur de la communauté homosexuelle dans les locaux de l’ambassade. Une « gay pride » en miniature vivement critiquée sur les réseaux sociaux.

Parcours.

Entre septembre 2017 et février 2018, il a spécifiquement été en charge de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale au département d’État. Avant cela, il été directeur des Central African Affairs. Le plus intéressant est sans doute de savoir que l’homme qui vient à Yaoundé y a commencé sa carrière de diplomate il y a 27 ans – sous Harriet W. Isom. La chronique ne dit pas s’il était aussi à l’aise avec l’évocation publique de son orientation sexuelle à l’époque. La simplicité avec laquelle l’ambassadeur nommé évoque son « appartenance à la communauté LGBT » dans ses conversations les plus officielles fait craindre qu’il débarque avec son homme à Yaoundé.

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