NOSO: le film de la libération d’un soldat kidnappé par les sécessionnistes

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NOSO: le film de la libération d'un soldat kidnappé par les sécessionnistes
NOSO: le film de la libération d'un soldat kidnappé par les sécessionnistes

Africa-PressCameroun. • Tedong Gongué Yannick avait été capturé par les ambazoniens

• Il a été sauvé de justesse des mains des sécessionnistes ambazoniens

• La film de l’opération de sauvetage

Un élément de l’armée camerounais répondant au nom de Tedong Gongué Yannick, en service au GMI de Bamenda, a été sauvé de justesse des mains des sécessionnistes ambazoniens qui s’apprêtaient à l’exécuter.

Capturé par les ambazoniens samedi dernier à Food Market, il avait été conduit ligoté et les yeux bandés dans un lieu tenu secret. Selon une source sécuritaire, c’est grâce aux renseignements de la brigade de Tumbah qu’il a été secouru le dimanche 1er août dernier aux environs de 12h par ses collègues qui l’ont retrouvé dans «le couloir de la mort» ambazonien.

Il faut souligner que son arme et son uniforme ont été emportées par ses ravisseurs.

Pour l’heure, aucun groupe armé sécessionniste n’a revendiqué cet enlèvement.

Ci-dessous la vidéo de l’opération de sauvetage

NOSO: la tension monte au sein de l’armée, le Gal Nka Valere convoqué à Yaoundé

C’est un fait ! Des dizaines de militaires camerounais sont tombés au front dans la lutte armée qui secoue les régions anglophones du Cameroun. Cette triste réalité commence par créer la psychose au sein de la hiérarchie militaire.

En effet la rédaction de CamerounWeb apprend par le biais du lanceur d’alertes Boris Bertolt que, «des officiers supérieurs de renseignement de l’armée camerounaise dénoncent le fait qu’ils sont actuellement dans l’incapacité de faire leur travail.». Cette frustration serait due au fait que les comptes rendus de renseignement opérationnel sont systématiquement tripatouillés par les hommes politiques qui imposent les contenus.

Il précise que la situation est d’autant plus grave que « plusieurs officiers de l’armée confient que le nombre de militaires décédés sur le front en zone anglophone est largement supérieur à ceux publiés officiellement ou même ceux en circulation sur les réseaux sociaux ». Cette pratique serait justifiée par la volonté des gouvernants de « ne pas démoraliser la troupe ».

A ce scandale s’ajoute l’affaire du choix des éléments sur le terrain. En effet, on accuse la hiérarchie militaire de protéger ses proches « alors que d’autres sont relevés certains doivent attendre parfois 1 ans voir deux ».

La rédaction de CamerounWeb apprend aussi qu’afin de calmer la tension sur le terrain, le général Nka Valere, commandant des opérations en zone anglophone, est convoqué de toute urgence au ministère de La Défense pour s’expliquer face à Beti Assomo.

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