Africa-Press – CentrAfricaine. Aveuglé par son arrogance, Faustin-Archange Touadera agite la médiation électorale comme un drapeau blanc, alors que son règne n’est qu’une suite de coups bas et de promesses vides, soutenu par des mercenaires sans scrupules. Ce type, ce tyran qui se cramponne au pouvoir en Centrafrique, croit encore pouvoir berner tout le monde. Mais le rideau se déchire, et derrière, on voit un homme rongé par la peur, un paranoïaque qui tremble à l’idée de perdre son trône doré….
En effet, depuis le 30 août 2023, Faustin-Archange Touadera, dit Baba Kongoboro, a charcuté la constitution du 30 mars 2016 pour se tailler un costume de dictateur à vie. Un troisième mandat? Trop peu pour son ego démesuré. Un quatrième? Il y travaille, en piétinant tout sur son passage. Mais qu’est-ce qu’il cherche encore à grappiller dans ce pays déjà vidé de son sang? La réponse pue la folie des grandeurs. Il se rêve en dieu intouchable, un maître absolu qui dicte sa loi avec une main de fer et avec l’aide de ses chiens de garde de Wagner. Ces vautours criminels russes qui pillent les mines, les forêts, pendant qu’il parade dans ses immeubles flambant neufs au quartier Boy-Rabe, cinq étages pour sa résidence privée, des tours clinquantes qui narguent un peuple très affamé. Les Centrafricains, eux, n’ont rien: pas de routes, pas d’écoles, même le minimum, juste la misère qui colle aux fesses.
Et sa paranoïa? Elle transpire de partout. Il voit des ennemis dans chaque ombre, des complots dans chaque murmure. Les chanteurs qui osent ouvrir la bouche, les opposants qui crient la vérité, même les enfants des rues: tous sont des menaces pour son règne criminel. Alors il verrouille, il écrase, il ment. Et maintenant, c’est la médiation électorale, c’est sa dernière trouvaille, un jouet pour calmer les esprits pendant qu’il resserre les boulons. Mais qui croit encore à cette comédie pathétique? Sûrement pas ceux qui ont vu le référendum de 2023, où il a bidouillé les règles pour rester vissé à son poste, jurant que l’ancienne constitution vidait les caisses. Aujourd’hui, il fanfaronne avec sa version « allégée », mais c’est du vent. La médiation électorale, il n’en parlait pas avant. Pourquoi maintenant? Parce qu’il sent le sol trembler sous ses pieds, parce que sa paranoïa le pousse à multiplier les écrans de fumée.
Ses proches, ces béni-oui-oui bien gavés, chantent que tout roule, que le pays prospère sous sa baguette magique. Les rebelles de la CPC? Les opposants? Les journalistes indépendants? Voilà les coupables, pas lui, jamais lui. Pendant ce temps, il dort sur ses cinq étages, indifférent aux assiettes vides des Centrafricains. Mais ce n’est pas juste de l’arrogance: c’est une peur maladive qui le dévore. Il sait que son pouvoir repose sur des sables mouvants, Wagner, Poutine, une poignée de fidèles corrompus. Sans eux, il s’effondre. Alors il s’agite, il hurle, il construit des châteaux pour se rassurer, comme un gosse qui empile des cubes avant que tout tombe.
Et nous, on regarde ce cirque pitoyable. Un homme qui pourrait dire stop, passer le relais, laisser une chance à ce pays de respirer. Mais non, il préfère creuser sa tombe, s’enfoncer dans son délire paranoïaque. La médiation électorale, c’est le dernier pétard mouillé d’un arsenal de mensonges. Une blague sinistre pour faire croire qu’il écoute, qu’il dialogue, alors qu’il ne fait que serrer les chaînes. Les Centrafricains en ont marre de ce guignol qui les prend pour des pions. Sa paranoïa le perdra, mais en attendant, c’est tout un peuple qui paie le prix de ses cauchemars. Alors, qu’il dégage, qu’il lâche prise, avant que son trône ne soit balayé par une colère qu’il ne pourra plus étouffer….
Source: corbeaunews
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