Le Conseil Consultatif de la Jeunesse Comme Marionnette

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Le Conseil Consultatif de la Jeunesse Comme Marionnette
Le Conseil Consultatif de la Jeunesse Comme Marionnette

Africa-Press – CentrAfricaine. Mickaël Kikobé, ancien président du Conseil national de la jeunesse, affirme que le conseil consultatif de la jeunesse, créé par le ministre de la Jeunesse, sert les intérêts du pouvoir en Centrafrique.

En effet, lors de l’émission politique Patara sur la radio Ndékè Luka, Mickaël Kikobé, ancien président du Conseil national de la jeunesse, dans ses propos, soutient que cet organe remplace le Conseil national de la jeunesse pour écarter les voix critiques. La mise en place du conseil consultatif découle d’un acte du ministère, un processus que Mickaël Kikobé qualifie d’anticonstitutionnel. La nouvelle constitution réserve au pouvoir législatif la création d’organes consultatifs auprès du gouvernement. Cette initiative du ministre de la Jeunesse reflète une volonté claire du régime. Mickaël Kikobé insiste: des jeunes manipulables intègrent cet organe pour faciliter le contrôle du pouvoir. La dissolution du Conseil national de la jeunesse, structure fédératrice, pave la voie à cette mainmise.

Lazare Kianzi, observateur de la vie sociopolitique, renforce cette vision. Il déclare que le système en place maintient les jeunes dans un état de faiblesse. Le régime profite de cette vulnérabilité pour asseoir son autorité. Kianzi affirme que des jeunes reçoivent des responsabilités pour pérenniser ce mécanisme. Ces jeunes, placés à des postes clés, soutiennent activement les intérêts du pouvoir. Le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique échoue à contrer les dérives. Au contraire, des communicants, acteurs clés de la manipulation, opèrent au sein même de ce département. Kianzi souligne que le régime tire profit de cette dynamique.

Mickaël Kikobé révèle des pratiques troublantes lors de la création du conseil consultatif. Des jeunes, conviés à une réunion, acceptent des offres du pouvoir. Ils reçoivent de la nourriture et 10 000 francs pour le transport. Ces gestes les poussent à trahir leurs principes. Mickaël Kikobé affirme que cette tactique illustre la mainmise du régime sur la jeunesse. Le conseil consultatif, dirigé par Thierry Pérol, incarne cette influence. Pérol, plébiscité par ses pairs, défend la légitimité de son organe. Il admet une restructuration sous la tutelle du ministère. Cette dépendance lie directement le conseil au pouvoir. Mickaël Kikobé dénonce cette proximité: le régime façonne un organe docile pour ses besoins.
Lazare Kianzi expose une réalité crue. Le système actuel favorise les jeunes qui insultent et manipulent. Ces pratiques garantissent des places auprès du pouvoir. Kianzi affirme que le régime organise et protège ce mécanisme. Les jeunes, sans débouchés, cèdent à ces pressions. Le ministère de la Jeunesse, censé promouvoir l’éducation civique, tolère ces agissements. Des communicants, soutenus par le pouvoir, polluent les réseaux sociaux. Ils diffusent injures et propos haineux pour servir les intérêts du régime. Cette dynamique renforce le contrôle du pouvoir sur la jeunesse centrafricaine….

Source: Corbeau News Centrafrique

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