le trafic aérien, menacé par une rupture complète de Jet A-1 à l’aéroport de Bangui

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le trafic aérien, menacé par une rupture complète de Jet A-1 à l’aéroport de Bangui
le trafic aérien, menacé par une rupture complète de Jet A-1 à l’aéroport de Bangui

Africa-Press – CentrAfricaine. Les vols sur Bangui sont menacés de perturbations. En effet, le groupe pétrolier Total alerte les autorités aéroportuaires du pays sur une rupture de carburant à l’aéroport de Bangui-Mpoko à partir du 2 juillet 2022. Une mauvaise nouvelle, selon les responsables de la plateforme aéroportuaire.

L’alerte a été donnée, le 28 juin 2022, par le Groupe pétrolier Total dans une correspondance adressée aux autorités centrafricaines. Selon le géant français des hydrocarbures, les difficultés d’approvisionnement en Jet A-1 à l’international se poursuivent. Conséquences : “le dépôt aviation de l’aéroport international Bangui-Mpoko connaîtra une rupture complète de produit à partir du 2 juillet prochain “, écrit Total Energies.

A en croire les autorités aéroportuaires, tous les usagers ont été déjà informés de ce désagrément. Ainsi, il leur revient de prendre toutes les dispositions nécessaires avant d’arriver à Bangui.

“Les avions doivent prendre le carburant ailleurs”

“A partir de ce moment-là, mon rôle est de prévenir les usagers. Singulièrement toutes les compagnies aériennes comme quoi, à partir du 02 juillet il n’y aura plus de carburant Jet A-1 sur l’aéroport Bangui-Mpoko. Ce qu’il y a lieu de faire, les compagnies doivent prendre le carburant ailleurs, si possible. Autrement, elles doivent prendre des dispositions avant d’arriver ici”

a fait savoir François Edly Follot, directeur général de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC).

Les passagers directement touchés

Une mauvaise nouvelle pour le transport aérien, selon les responsables en charge de l’aviation civile.

“S’il n’y a plus de carburant, les fréquences vont baisser. Un avion qui arrive ici 2 à 4 fois par semaine sera obligé de réduire sa fréquence à 1 voire 2. Et, ce sont les passagers qui paient tout ça. C’est quand-même regrettable même si cela est indépendante de la volonté de qui que ce soit. C’est une situation mondiale. Et donc, on est obligés de payer les frais comme tout le monde”

a regretté le directeur général de l’ANAC.

Cela fait plusieurs mois que la République centrafricaine fait face à une pénurie de carburant. A en croire des sources proches du ministère de l’Energie, le gouvernement serait en train de mettre en place un plan de ravitaillement du pays.

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