Fidèle Gouandjika : « François Bozizé sera égorgé s’il est attrapé par les soldats FACA »

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Fidèle Gouandjika : « François Bozizé sera égorgé s’il est attrapé par les soldats FACA »
Fidèle Gouandjika : « François Bozizé sera égorgé s’il est attrapé par les soldats FACA »

Africa-Press – CentrAfricaine. L’ancien Président François Bozizé, aujourd’hui en fuite vers Ndjamena au Tchad, a justifié son souhait de voir le Président Faustin Archange Touadera quitter le pouvoir en raison de son incapacité à résoudre efficacement le problème sécuritaire et politique du pays. D’après lui, l’alternative crédible, efficace et efficiente capable de mettre un terme définitivement à la crise en République centrafricaine reste et demeure une transition politique sans le Président TOUADERA.

À en croire sa déclaration, cette transition aura la responsabilité d’organiser un dialogue politique inclusif qui prendra en compte toutes les aspirations du peuple. La transition définira un cadre légal de sécurisation, de réconciliation, de retour de la paix, de réconciliation et de relance de l’économie conformément au préambule de la Constitution du 30 mars 2016 qui fait de la tolérance et du dialogue le socle de la paix et de la réconciliation nationale. Et à la fin de la transition, le pays se sera doté d’une constitution approuvée à la base populaire avec des institutions républicaines fortes, fonctionnant dans l’intérêt du peuple et de la nation tout entière.

Or, pour le ministre conseiller spécial du Président de la République, monsieur Fidèle Gouandjika, cette prise de position de l’ancien Président François Bozizé n’est rien d’autre qu’une déclaration de Guerre faite à l’endroit de son successeur, le Professeur Faustin Archange Touadera.. En conséquence, s’il est attrapé un jour par les forces de défense et de sécurité, il ne sera pas traduit devant la justice. Il sera tout simplement « égorgé comme un mouton », exactement comme il a fait à certains Centrafricains à l’époque qu’il était au pouvoir, selon le ministre conseiller Fidèle Gouandjika.
Et ce ministre conseiller n’est pas à sa première déclaration du genre sur les réseaux sociaux. Il y a une semaine, il a fait ce genre de déclaration à l’endroit du chef rebelle Ali Darassa, où il a clairement indiqué qu’il sera égorgé si les forces de l’ordre mettent la main sur lui.

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