Africa-Press – CentrAfricaine. Certains lieux publics deviennent des dépotoirs d’ordures. C’est le cas du marché Kokoro se trouvant au PK5 de Bangui où des tas d’ordures sont déposés sur la route, rétrécissant la voie. Ce qui est un danger imminent pour la circulation et que plusieurs usagers s’en plaignent.
Le marché de PK 5 est l’un des centres commerciaux de la capitale centrafricaine qui reçoit des milliers de visiteurs au quotidien et où la circulation routière est dense avec un taux d’embouteillages élevé.
Mais le problème qui se pose, c’est qu’en plus de cette densité de circulation vient s’ajouter le rétrécissement des artères et par les commerçants qui occupent les bords de routes mais aussi le dépôt d’ordures qui réduit la route.
Laquelle réduction de voie, provoque des embouteillages et que plusieurs usagers s’en plaignent et appellent la municipalité à y restaurer l’ordre : « Le rôle de la municipalité est d’établir l’ordre dans la ville afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens, malgré ses moyens limités.
Mais force est de constater que les occupants des marchés de la capitale s’imposent et agissent comme bon leur semble. C’est le cas de marché Kokoro où les gens ont déposé des tas d’ordures sur la route et que ces ordures réduisent la circulation lorsqu’on veut acheminer vers Fatima en allant. Cela qui crée des embouteillages voire des heurts entre les engins ou encore des disputes entre les usagers.
Il faut que les autorités municipales puissent veiller à ce que l’ordre soit rétabli non seulement au KM5, mais également dans les endroits publics où ce problème de dépôt anarchique d’ordures est récurrent », déplore Mamadou Ali, un conducteur de camion.
Ces plaintes interviennent alors que le gouvernement a mis en place une Brigade d’Intervention Rapide (BIR), afin de restaurer l’ordre dans les différents lieux publics. Mais ce qui n’a pas réduit le phénomène d’occupation anarchique des espaces publics par les occupants récidivistes.
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