
Africa-Press – Congo Brazzaville. Le Dr Amédée Prosper Djiguimde, chargé de bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en RDC, a été reçu à la conférence de presse de la Monusco ce mercredi 4 mai 2022, au siège de cette mission onusienne, pour aborder les points essentiels sur les maladies pathologiques, aux effets néfastes du changement climatique, y compris le cas du virus Ebola qui a été déclaré le 21 avril dernier dans la province de l’Equateur.
A l’occasion de la journée mondiale de la santé, Amédée Prosper Djiguimde a rappelé l’attention que l’OMS attire auprès des Etats membres de cette organisation ainsi que la communauté internationale sur les actions urgentes à mener. Celles-ci devraient porter sur la préservation de la planète contre toutes les formes de pathologie, les maladies non transmissibles et les maladies émergentes.
Dans son intervention, il a révélé le nombre de personnes qui décèdent du cancer, de pathologies cardiaques et des maladies liées aux effets néfastes du changement climatique qui s’avère élevé. Parallèlement, cette situation inquiétante devrait pousser toute les parties prenantes à unir leurs connaissances afin d’adopter des stratégies à développer afin que des actions collectives et innovantes soient effectives.
A titre d’illustration, il a rappelé aussi les statiques faites par l’OMS, qui note environ 13 millions de personnes qui décèdent sur l’étendue mondiale, dues à des causes environnementales, à laquelle l’intelligence humaine peut arrêter l’accroissement. «Une chose importante à souligner, c’est l’immigration aujourd’hui des moustiques qui se déplacent de plus en plus loin, qui, malheureusement, transmettent et propagent beaucoup de pathologies à travers le monde», s’est-il exprimé.
Réapparition du virus Ebola
A ce stade, Amédée Prosper Djiguimde a affirmé qu’ils ont enregistré deux cas avec un taux de létalité de 100%, et ces personnes ont tous succombé au virus. En guise de reposte, il a fait mention de la stratégie que le Gouvernement a mis en place, qui est celle d’identifier rapidement toutes les personnes qui ont été en contact avec les personnes décédées dont 37 contacts sont soumis à une surveillance rapprochée et rigoureuse.
Pour parfaire la première stratégie, ils y ont joint un vaccin efficace qui est homologué et déployé sur le terrain, dont la couverture est à 63%, soit 281 personnes vaccinées afin d’éviter la propagation de la maladie.
Il a évoqué les actions de l’OMS et d’autres partenaires qui sont sur terrain et qui travaillant en synergie avec les équipes provinciales du ministère de la Santé pour pouvoir endiguer ce phénomène, dont ils assurent le contrôle.
Pollution de l’air
Au sujet de cette propagation qui s’associe à la pollution des océans, elle embarque tout ce qu’il y a comme déchets plastiques et la déforestation causée par l’homme, une sommation qui constitue des effets contribuant à l’émergence des pathologies.
D’après les statistiques, la pollution de l’air causerait la mort de 13 millions de personnes chaque année, observée par des cas de cancer de poumon, des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, sur une estimation de 9 personnes sur 10 qui respirent de l’air pollué.
Niclette Ngoie
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