Africa-Press – Congo Brazzaville. Premier vice-président du Réseau des jeunes élus de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), lauréat de la 4e édition de la Classe diplomatique de l’université Senghor à Alexandrie, en Egypte, le député Yves Fortuné Moundelé-Ngollo Ehourossia, a, cours d’une interview accordée à la télé CDFLIX, parlé de la place de la jeunesse francophone dans cet espace en l’appelant à adhérer à cette plate-forme.
Le député de la circonscription électorale unique d’Ongogni, dans le département de la Nkeni-Alima a participé du 15 juin au 4 juillet, à la classe diplomatique organisée sur le thème: « Diplomatie, mondialisation et Francophonie: la diplomatie francophone face aux nouveaux enjeux de la mondialisation». Premier vice-président du Réseau des jeunes parlementaires de l’APF, Yves Fortuné Moundelé-Ngollo Ehourossia qui se présente comme le défenseur de cet espace demande aux jeunes élus d’adhérer à cette plateforme.
« Pour moi, c’est l’occasion déjà pour les jeunes parlementaires de façon spécifique de nous constituer en réseau. Cela nous permet de nous fréquenter, de savoir qu’il y a des jeunes parlementaires partout, et de créer à travers ce réseau, des connexions qui vont nous permettre ensemble de construire l’avenir. Nous sommes l’avenir de nos peuples, de de nos territoires et j’invite tous les jeunes parlementaires, issus des 95 pays à rejoindre le réseau des jeunes, à apporter leur valeur ajoutée, leurs différences, leurs spécificités dans cet espace commun », a-t-il exhorté, précisant que l’objectif poursuivi est parler d’une seule voix pour défendre les intérêts, les aspirations des jeunes et de mettre sur la place du monde, les problématiques de la jeunesse francophone.
Interpellé sur la place de la jeunesse congolaise dans la prochaine élection présidentielle, le député d’Ongogni a indiqué que les jeunes seront au cœur de ce grand rendez-vous politique. La raison évoquée étant le fait qu’en République du Congo, 76% de la population est jeune dont 62 % a moins de 25 ans. « La jeunesse va être au cœur du projet politique que les différents candidats vont présenter. Elle sera au cœur de la prochaine élection parce que c’est cette jeunesse qui va choisir son futur dirigeant, qui va choisir la direction que prendra le pays. C’est cette jeunesse là aussi qui peut être victime des manipulations politiques, victime des hommes politiques pour la mettre dans la rue, pour l’instrumentaliser », a rappelé Yves Fortuné Moundelé-Ngollo Ehourossia.
Sans influencer le choix de la jeunesse dans les mois à venir, il espère que les jeunes choisiront, le moment venu, un homme d’expérience, un homme qui a réellement fait des gestes envers eux. Celui qui est capable de mettre la jeunesse au cœur de son projet politique et au cœur de la République du Congo.
Nécessité d’un engagement franc et durable envers la jeunesse francophone
Le programme Classe diplomatique de l’Université Senghor d’Alexandrie s’impose désormais comme un outil stratégique de renforcement des capacités, en plaçant la jeunesse au cœur des enjeux liés à la diplomatie et à la gouvernance dans l’espace francophone. Il répond à une urgence: mieux préparer les jeunes leaders aux réalités géopolitiques contemporaines.
Notons que la 4e édition de la Classe diplomatique a permis, entre autres, d’actualiser et d’approfondir leurs connaissances en matière de relations internationales, notamment sur la mondialisation et les grands enjeux mondiaux contemporains auxquels doivent faire face les pays francophones et les réponses que la francophonie peut y apporter ; acquérir des compétences pratiques dans le domaine des négociations internationales et de la gestion de crise. Faisant partie du cercle restreint des jeunes parlementaires, lauréat de cette édition, Yves Fortuné Moundelé-Ngollo Ehourossia pense qu’il faut des actions concrètes, un soutien institutionnel fort et une réelle ouverture à la mobilité. Il a enfin souligné la nécessité d’un engagement franc et durable envers la jeunesse francophone. D’après lui, la jeunesse de la Francophonie devrait oser.
« Il faut qu’elle ose, qu’elle fasse confiance, qu’elle s’engage, qu’elle décide elle-même de l’avenir de la Francophonie. Il faut que cette jeunesse s’implique. Appliquez-vous, engagez-vous dans tous les mouvements, non pas seulement en politique, dans les mouvements associatifs dans les petites réunions de quartier, comme conseillers municipaux, dans l’administration du pays, dans le sport, dans la culture. Que la jeunesse dans toute sa vie, sa dimension puisse prendre réellement en main l’avenir de notre espace commun. Nous devons préparer l’avenir par l’éducation, la coopération et la solidarité entre les peuples », a conclu le premier vice-président du Réseau des jeunes parlementaires de l’APF, paraphrasant l’ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros-Ghali.
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