Africa-Press – Congo Brazzaville. La mise en œuvre des accords contenus dans le mémorandum signé entre les Sénats congolais et français a été au centre de la séance de travail que le président du groupe d’amitié Congo-France, Aristide Ngama Ngakosso, a eue avec l’ambassadeur de France au Congo, Claire Bodonyi, le 21 août à Brazzaville.
Dans le protocole de coopération parlementaire signé en 2024, le Congo et la France se sont engagés à enrichir les liens entre les deux Sénats dans les prochaines années. Ils ont également convenu d’organiser une série d’activités pour renforcer cette coopération parlementaire. « La coopération parlementaire est absolument essentielle. De la même façon que vous avez des gouvernements qui coopèrent, des assemblées parlementaires coopèrent également pour renforcer les liens entre les pays amis, la France et le Congo. Nous avons discuté donc en détail de la façon dont nous pouvons continuer à travailler », a expliqué Claire Bodonyi à l’issue de la séance de travail.
Au cours de leurs échanges, la diplomate française en poste à Brazzaville et le président du groupe d’amitié entre le Congo et la France au Sénat ont identifié un certain nombre de points utiles à l’élu local au regard de l’enracinement des sénateurs dans leurs territoires. Aristide Ngama Ngakosso et Claire Bodonyi ont, par exemple, abordé des sujets liés à l’énergie et à la transition énergétique ; à la politique migratoire ainsi qu’à la désinformation. S’agissant de l’énergie et de la transition énergétique, les deux parties ont évoqué la nécessité de partager leurs expériences. « En France, nous avons notamment tout un sujet sur le développement des éoliennes ; l’opinion publique face à ce développement des éoliennes. Ici au Congo, comment cette expérience française peut bénéficier d’une transition énergétique qui sera, évidemment, portée par le législateur congolais. Nous avons également parlé de politique migratoire qui est un grand sujet, un sujet dont nous parlons beaucoup. Nous avons en France un instrument qui incarne la mise en œuvre d’une politique migratoire, chaque pays a sa politique migratoire, je pense que c’est important d’avoir ces échanges sur un sujet qui peut être un sujet de crispation », a-t-elle poursuivi.
Le dernier sujet abordé au cours de cette rencontre est lié à la désinformation. « Sur les réseaux sociaux, il y a de très bonnes choses qui alimentent de belles histoires, mais il y a aussi, malheureusement, de la désinformation. Et nous sommes convenus de pouvoir partager de bonnes pratiques sur la façon dont nous répondrons à la désinformation qui, s’agissant de notre situation à nous, a pour objet d’endommager la relation absolument excellence qui existe entre le Congo et la France. Tel qu’a été notre passé, nous devons construire notre avenir », a-t-elle estimé, remerciant le Sénat d’avoir susciter cette réunion à l’aube des vacances pour que les deux parties soient complètement sur un schéma de travail acharné.
Les différents sujets abordés sont, à en croire Claire Bodonyi, des points extrêmement substantiels touchant aussi bien le Congo que la France, car ils incarneront dans leur développement la volonté des deux pays de poursuivre la route ensemble.
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