Myciculture Comme Alternative Financière Pour Journalistes

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Myciculture Comme Alternative Financière Pour Journalistes
Myciculture Comme Alternative Financière Pour Journalistes

Africa-Press – Congo Brazzaville. Le Groupe des journalistes pour la paix (GJP), une organisation de renommée nationale et internationale présidée au Congo par la journaliste Nathalie-Christine Foundou, en partenariat avec la plateforme Mycitech bio-Congo, a organisé du 15 au 20 août à Brazzaville une formation pratique sur la myciculture qui est une technique de production artisanale des champignons hors sol à la maison.

L’objectif de cette neuvième édition de formation, a reprécisé l’un des organisateurs, est de remédier au chômage pour certains et de sortir de la précarité pour les autres. La mise en œuvre de cette initiative en faveur des professionnels des médias et des réfugiés vise, entre autres, à faciliter leur insertion socio-économique et leur autonomisation.

Au total, vingt-cinq personnes ont été formées, dont dix journalistes de divers médias et quinze réfugiés. La cérémonie de remise des certificats de fin de formation s’est faite le 21 août 2025, soit vingt et un jours après la culture, temps nécessaire pour la récolte. « L’objectif, c’est de former les gens à se professionnaliser dans la technique de production des champignons et vivre décemment de cette activité. C’est en cela que nous pouvons développer notre communauté, résorber le chômage, lutter contre les antivaleurs, les comportements à risques des enfants », a indiqué le fondateur de Mycitech bio-Congo, Doubou Dieu-Merci.

Recevant leur certificat, les participants ont exprimé leur gratitude envers les organisateurs. « Merci pour cette formation qui nous aidera à sortir de la pauvreté parce que ce n’est pas facile de joindre les deux bouts du mois. C’est une formation qui aide aujourd’hui et dans le futur également. La culture des champignons peut générer des revenus substantiels. La demande croissante pour les champignons frais et cultivés localement offre des débouchés intéressants. Les champignons peuvent être vendus directement aux consommateurs, aux restaurants, aux marchés locaux, aux épiceries fines et aux distributeurs. Les marges peuvent être intéressantes, surtout en vente directe », a indiqué la présidente nationale du GJP, Christine Nathalie Foundou.

Pour le compte des réfugiés, le président de leur communauté, Achille Honoré, a affirmé qu’il s’agissait là d’un exemple concret de leur inclusion. « Nous sommes fiers parce qu’il y a la loi n° 41-2021 du 29 septembre 2021 fixant le droit d’asile et le statut de réfugié au Congo, pour l’inclusion entre les réfugiés et les populations hôtes. Et l’exemple palpant de l’inclusion est là, nous avons fait la formation ensemble et il n’y a pas eu de discrimination ou d’écart de langage », s’est-il réjoui.

Mycitech bio-Congo est une plateforme spécialisée dans la production, la transformation et vente des champignons. On trouve en son enceinte de petits, moyens et grands cultivateurs. Depuis sa création en 2022, plus de cent-vingt personnes ont été formées.

Rappelons que la myciculture nécessite des investissements relativement faibles par rapport à d’autres activités agricoles. Les équipements et les infrastructures nécessaires sont souvent simples et peu coûteux. Les coûts de démarrage peuvent varier en fonction de l’échelle de production et du type de champignons cultivés. Ils sont généralement plus accessibles que ceux associés à d’autres cultures agricoles. Les champignons peuvent être cultivés dans des environnements confinés tels que des caves, des sous-sols, des serres ou des conteneurs. Cela signifie que même avec une surface limitée, il est possible de réaliser une production importante. Cela est donc compatible avec un grand nombre de cas particuliers: culture en ville, diversification agricole sur une surface réduite…

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