Africa-Press – Congo Brazzaville. Le procureur de la République, André Oko Ngakala, a décidé le 9 octobre à Brazzaville d’engager des poursuites judiciaires contre sept présumés assassins accusés d’avoir donné la mort à Alain Roger Obambi, directeur général de la société Oil Trading Engineering, décédé au cours d’un cambriolage.
Lors de la restitution des faits devant le procureur et le Colonel Major Louis Lando, commandant territorial des forces de police, les présumés assassins ont expliqué le déroulement du cambriolage mené dans la nuit du 24 au 25 septembre au domicile du défunt. « Nous étions sept à accéder à la parcelle de la victime en escaladant le mur de clôture, au quartier La Frontière. À l’aide d’armes blanches, nous avons d’abord neutralisé le gardien en le ligotant, puis sommes entrés dans la maison, enfin dans la chambre du propriétaire », a relaté l’un des présumés malfaiteurs.
Parmi eux, quatre braqueurs ont pénétré dans la chambre du propriétaire, une résidence de type R+1 située à quelques encablures de la voie principale. Une fois dans sa chambre, ils ont été contraints de neutraliser la victime en l’étranglant avec son propre oreiller. Ce dernier a fini par suffoquer et rendre l’âme. Après leur forfait, les cambrioleurs ont emporté deux télévisions plasma ainsi que plusieurs objets de valeur, qui ont été vendus à un receleur spécialisé dans la vente d’objets de seconde main.
Alertée à la suite du crime odieux, la police a ouvert une enquête qui a conduit à l’interpellation des sept présumés meurtriers, ainsi que du receleur. La reconstitution des faits, en présence du procureur et des présumés criminels, a permis de confirmer leur récit. Ces derniers ont avoué n’avoir pas eu l’intention de voler la vie d’Alain Roger Obambi, leur mobile était uniquement motivé par la recherche du gain.
Au vu de la gravité des faits révélés, le procureur de la République a ordonné l’ouverture de poursuites judiciaires pour vol aggravé et meurtre, suivant la procédure de crime flagrant, conformément aux articles 295, 304, 379, 386 du Code pénal, ainsi qu’à l’article 55 du Code de procédure pénale. Les malfaiteurs ont été mis aux arrêts.
La plupart de ces criminels sont déjà connus des services de police pour des faits antérieurs. Parmi eux figure un militaire en désertion et un évadé de la maison d’arrêt de Madingou, lequel avait déjà participé à l’assassinat du secrétaire général du département de la Bouenza, en 2021.
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