Zones Agricoles Protégées Boostent Production à Lekoumou

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Zones Agricoles Protégées Boostent Production à Lekoumou
Zones Agricoles Protégées Boostent Production à Lekoumou

Africa-Press – Congo Brazzaville. Le ministre de l’Agriculture, Paul Valentin Ngobo, a récemment lancé la culture du café dans les zones agricoles protégées (ZAP) de Mayéyé 2 et Moulimba 2, dans le département de la Lekoumou, traditionnellement tournées vers le maïs et le manioc, ainsi que dans la ZAP de Kolo, près de Sibiti, dédiée au café sur 131 hectares. Ces initiatives, impulsées par les directives du président de la République, visent à restaurer la vocation agricole du Congo en structurant des bassins de production performants.

Au cœur de cette dynamique, la ZAP de Kolo rassemble 325 producteurs exclusivement dédiés au café, avec l’appui décisif du partenaire technique Eveco. Cette société ne se limite pas à la production: elle fournit des pépinières de caféiers et des clôtures pérennes, tout en formant les agriculteurs. Une pépinière pour la future ZAP de Kenge est d’ores et déjà en préparation, prolongeant cette expansion.

« Nous tenons une promesse du président de la République, qui souhaitait relancer la production caféière dans ce département, a rappelé le ministre Ngobo. D’abord, parce que de nombreux planteurs sont prêts à générer des dividendes pour le pays. Ensuite, après un atelier organisé à Sibiti avec ces acteurs, ils ont donné leur accord de principe pour une culture du café à grande échelle. »

Le développement de ces ZAP suscite de nouvelles vocations chez les agriculteurs. À Kolo, le sous-préfet a mis à disposition 1 000 hectares pour une production caféière intensive. À Mayéyé, 249 acteurs se consacrent au maïs et au manioc, stabilisant un bassin structuré — la deuxième ZAP du district après Boudou. Les plants de maïs y atteignent déjà plus de 1,20 mètre. « Nombre de politiques de développement ont traversé le pays, mais aujourd’hui, nous assistons à une réelle adéquation entre le monde rural et les orientations politiques », a observé le ministre.

À Moulimba II, 358 agriculteurs renforcent la production de maïs et de manioc. « Nous remercions le gouvernement de penser à nous, a déclaré l’un d’eux. Nous espérons revoir le ministre sur site pour apprécier les rendements, ce qui boostera les surfaces et rendra les volumes prévisibles. » En deux à quatre mois, ces initiatives mettront les producteurs à l’abri du besoin, avec des revenus pouvant atteindre un à deux millions de FCFA.

Si le maïs et le manioc réduisent la dépendance aux importations alimentaires, les 325 hectares caféiers de Kolo préfigurent une filière exportable génératrice de devises, au service de la souveraineté agricole congolaise.

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