Africa-Press – Congo Kinshasa. Quelques heures après la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ce vendredi 27 juin à Washington, le Ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a salué cet acte diplomatique majeur. Dans une déclaration publiée sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de la diplomatie belge a exprimé son soutien à ce rapprochement entre les deux pays longtemps marqués par des tensions persistantes dans la région des Grands Lacs.
« Je salue la signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda aujourd’hui à Washington. Félicitations aux deux pays voisins d’avoir courageusement choisi le camp de la paix », a écrit Maxime Prévot. Ces propos viennent appuyer les efforts menés par les parties prenantes, avec le concours des États-Unis, pour désamorcer un conflit dont les conséquences humaines et sécuritaires n’ont cessé de s’aggraver ces dernières années.
Le ministre belge a tenu à souligner le rôle déterminant joué par la diplomatie américaine, tout en reconnaissant l’implication d’autres acteurs majeurs dans le processus. « Je félicite aussi les États-Unis pour avoir mené à bien ces négociations en bonne coordination avec le Qatar et après avoir pris le relais des balises jetées par l’Angola au nom de l’Union africaine », a-t-il ajouté.
S’il salue cet accord comme une avancée diplomatique importante, Maxime Prévot reste prudent, appelant à la vigilance quant à sa mise en œuvre. « Une mise en œuvre effective des engagements pris est cruciale pour enfin parvenir à une paix durable dans la région des Grands Lacs », insiste-t-il. Ce point fait écho aux nombreuses tentatives de paix avortées dans cette région où les conflits armés sont souvent alimentés par des enjeux économiques et géopolitiques complexes.
Pour conclure, le chef de la diplomatie belge a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de la stabilité régionale: « La Belgique continuera sans relâche son engagement constructif en ce sens, avec les partenaires régionaux et internationaux. » Un soutien diplomatique qui vient renforcer la légitimité internationale de l’accord signé à Washington et qui pourrait peser dans son application concrète sur le terrain.
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