Africa-Press – Congo Kinshasa. L’administration Trump exige que Kinshasa et AFC/M23 signent un accord définitif de paix à Doha au Qatar, avant la fin de ce mois de juillet.
Cette exigence, à en croire plusieurs sources, serait même l’une des conditions pour que Paul Kagame et Félix Tshisekedi soient reçus à Washington.
L’exigence du Président américain paraît difficile à se réaliser, extrêmement complexe au vu du déroulement de la situation alors qu’il se profile l’acte 5 d’une rencontre entre les représentants de Kinshasa et le mouvement rebelle au Qatar.
Et pour cause, alors qu’une nouvelle phase de négociations se profile à Doha, entre 120 et 200 mercenaires d’Agemira et Congo Protection sont actifs et déployés à Kisangani, Bujumbura et Kinshasa pour piloter et entretenir les nouveaux drones CH4 des FARDC et avions de guerre, affirme un rapport des Nations Unies.
Ces mercenaires, renseignent la source, sont payés par le gouvernement de Kinshasa pour espionner et frapper les positions des ennemis au Nord et Sud-Kivu.
Aj même moment, apprend-on, l’AFC/M23 a formé entre 10 et 15.000 soldats sortis du centre de Rumangabo au Nord-Kivu. Beaucoup sont des FARDC et policiers qui s’étaient rendus après la chute de la ville de Goma début janvier 2025.
Désormais formés et cerveaux lavés, ils sont prêts à découdre sur terrain.
Comme quoi, Kinshasa et l’AFC/M23 se préparent aux prochaines discussions à Doha tout en se préservant militairement.
Ce qui vaudrait dire que les deux parties prennent des dispositions au cas où un accord ne serait pas signé comme le souhaite Donald Trump.
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