Africa-Press – Congo Kinshasa. En présence du Président Félix Tshisekedi, le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a officialisé, ce jeudi, à la Cité de l’Union africaine, la signature d’un accord de principe avec l’entreprise américaine Kobold Metals, dans le cadre d’un partenariat stratégique entre Kinshasa et Washington pour l’exploration et le développement minier sur le sol congolais.
La cérémonie, conduite par le ministre congolais des Mines, Kizito Pakabomba, et le directeur général de Kobold Metals en RDC, Benjamin Katabuka, a été l’occasion pour les parties prenantes d’exprimer un optimisme partagé quant aux retombées économiques attendues. Ce partenariat vise à renforcer les investissements américains dans un secteur minier clé pour la croissance durable du pays.
Benjamin Katabuka a souligné que cet accord s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération bilatérale axée sur la paix, la stabilité et la prospérité.
« Nous espérons que cette ouverture, facilitée par le soutien du gouvernement congolais, sera le prélude à d’autres investissements américains en RDC », a-t-il déclaré.
Le responsable de Kobold Metals a précisé que l’accord se décline en trois volets majeurs: la numérisation des données géologiques, l’exploitation minière par des technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, et le développement d’un projet de lithium à Manono, dans la province du Tanganyika.
Consciente du potentiel largement inexploité des ressources naturelles congolaises, l’entreprise s’engage à financer intégralement la numérisation des données géologiques. Cette initiative vise à moderniser le secteur et à garantir une meilleure transparence et accessibilité des informations. En parallèle, Kobold Metals prévoit de déposer plusieurs demandes de permis de recherche, couvrant des zones étendues, grâce à ses technologies innovantes développées aux États-Unis.
Au-delà des considérations économiques et technologiques, Kobold Metals affirme également son engagement en faveur du développement socio-économique local. M. Katabuka a mis en avant la création d’emplois pour les Congolais, la mise en place de formations professionnelles adaptées aux nouveaux besoins du secteur minier, ainsi que des investissements dans les infrastructures locales, afin d’améliorer durablement les conditions de vie des communautés.
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