Africa-Press – Congo Kinshasa. L’opposant politique congolais, Moïse Katumbi, a exprimé sa profonde indignation et sa douleur après le massacre survenu dans le village de Ntoyo, territoire de Lubero, au Nord-Kivu, où 71 personnes, dont des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans une attaque attribuée aux ADF -Forces démocratiques alliées-. Certaines sources évoquent un bilan pouvant atteindre 102 morts.
Dans un message publié sur son compte X, Katumbi a qualifié cet événement de « véritable abomination qui brise nos cœurs » et a dénoncé « l’échec total de l’État » à protéger le droit à la vie, malgré les mesures d’état de siège répétitivement décrétées dans l’est de la RDC.
« Les villageois avaient alerté les autorités, mais aucune mesure de protection efficace n’a été prise. Les responsables étatiques portent la pleine responsabilité de ces vies innocentes sacrifiées », a-t-il affirmé, soulignant l’impunité persistante des auteurs de ces attaques.
Le président d’Ensemble pour la RDC a présenté ses condoléances aux familles des victimes et adressé son soutien aux survivants, tout en appelant le pouvoir central à sortir de sa « logique d’exclusion » et à engager un dialogue inclusif pour restaurer la paix, la sécurité et la dignité dans le pays.
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