Sénat Informe Délivrance Carte D’Identité Année Prochaine

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Sénat Informe Délivrance Carte D'Identité Année Prochaine
Sénat Informe Délivrance Carte D'Identité Année Prochaine

Africa-Press – Congo Kinshasa. Les sénateurs ont été informés de la production et de la délivrance l’année prochaine de la carte d’identité de la population, par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, lors de la séance plénière du mercredi 12 novembre 2025, a constaté l’ACP.

« Le processus est relancé pour la production et la délivrance à coup sûr l’année prochaine de la carte d’identité. Les préalables et les contraintes sont en train d’être élagués, l’une après l’autre. Le processus d’identification se poursuivra progressivement, strate après strate et province après province », a déclaré Jacquemain Shabani, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, lors de sa réponse à la question orale avec débat du sénateur Jean Bamanisa, autour de la délivrance et production de la carte d’identité de la population.

Selon ce membre du gouvernement, d’ici le début de l’année 2026, des moyens seront alloués à l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), pour les opérations d’identification de la population, afin d’obtenir le fichier général de la population. A l’en croire, une feuille de route est déjà apprêtée au niveau de l’exécutif national pour une mise en œuvre efficace et bien coordonnée de toutes ces opérations.

« L’ONIP sera bientôt doté d’un centre des données. Les donnes de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) seront transférées dans la base des données de l’ONIP en vue de leur traitement et actualisation. Tous ceux qui ont été enrôlés par la Ceni constituent la strate ou la catégorie des électeurs. Elles seront les premiers, selon la feuille de route et les prévisions de l’ONIP, à avoir la carte biométrique complétées servant de carte d’identification nationale », a indiqué le ministre Shabani.

Il a, par ailleurs, prévenu que l’identification généralisée sera très couteux et exigera un personnel très important à former et à payer. C’est ainsi que l’ONIP devra procéder à l’identification stratifiée, province par province, en commençant par la province pilote de Kinshasa.

L’identification par stratification est une approche élaborée pour permettre la collecte efficace et efficiente des données biographiques et biométriques de la population, a-t-il souligné.

Les dix strates retenues sont notamment: la strate des électeurs (majeurs) y compris ceux qui sont âge de voter dès le début des opérations, les éleves de six à 18 ans, la strate des enfants de zéro à six ans seront exclus., la strate des policiers, des militaires, la strate des prisonniers, des Congolais vivant à l’étranger, la strate des étrangers vivant au Congo, la strate des réfugiés et apatrides et enfin la strate des déplacés internes.

La stratification permettra de catégoriser pour mieux collecter les données, a-t-il dit.

Le ministre a rappelé qu’après résiliation de l’ancien contrat avec un consortium pour produire les cartes d’identité et qui n’a pas abouti, un appel d’offre technique et financier a été une fois de plus lancé pour trouver des partenaires fiables. Le dossier est en étude au niveau de la Direction générale de gestion des marchés publics en vue de la signature de contrats pour trouver des mieux offrants, a-t-il révélé.

S’agissant de 20 millions de dollars américaines qui avaient en son temps été décaissés dans le cadre de l’exécution du contrat avec l’ancien partenaire, le ministre Shabani a élucidé quant à ce. « Sous le contrôle de l’IGF et du ministère des FInances, une partie de cet argent a couvert les dépenses effectuées dans le cadre de l’ancien contrat à ce jour résilié. Une somme a été retournée au trésor public et permettra le moment venu à l’ONIP de couvrir les premières dépenses en rapport avec notamment la constitution de son centre des données (le data center).

Concernant la carte biométrique des policiers et militaires congolais, le ministre a rappelé que, de 2010 à 2013, avec l’aide l’OIF, la Police nationale congolaise avait procédé au recensement des policiers, sanctionné par la remise des cartes biométriques, qui à ce jour sont expirées. Et depuis 2015 à ce jour, a-t-il fait remarquer, les policiers qui ont été contrôlés non pas obtenus leurs cartes biométriques, mais détiennent plutôt des récépissés. Pour ce faire, a-t-il signalé, le gouvernement entend mettre sur pied un système de mise en place qui prend en compte la mise à jour à temps réel et les informations des policiers dans le domaine de l’identité et de ca carrière d’études sera transmis au système de l’ONIP pour la constitution du fichier général de la population. Il en sera autant pour les militaires, a-t-il conclu.

Pour le sénateur Bamanisa, la délivrance de dette carte d’identité à la population congolaise levera une fois pour toutes, ce vieux défi qui date de 1984.

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