Africa-Press – Congo Kinshasa. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) traverse une période délicate, malgré l’accalmie observée à la suite de la réconciliation entre Augustin Kabuya et Déogratias Bizibu Balola.
Le ver demeure dans la banane, pourrait-on dire, après la décision du Secrétaire général Augustin Kabuya de suspendre trois cadres du parti, parmi lesquels Abraham Luakabuanga, membre du Collège des fondateurs et Secrétaire national adjoint en charge de la Communication, de l’Information et des Médias.
Les cadres concernés se sont rangés derrière Déo Bizibu Balola, soutenant son initiative de convocation du Congrès du parti prévu pour le mois de décembre prochain.
Loin de se résigner, les suspendus semblent déterminés à tenir tête à la hiérarchie, promettant de rendre la bataille politique plus âpre.
Plusieurs analystes politiques se montrent sceptiques quant à l’avenir du parti au pouvoir, qui peine à retrouver sa cohésion interne depuis son accession à la gestion des affaires de l’État.
Beaucoup redoutent un affaiblissement structurel du parti fondé par Étienne Tshisekedi wa Mulumba, alors même qu’il préside aujourd’hui aux destinées du pays.
Les querelles internes, d’une ampleur inquiétante, font craindre des fractures profondes au sein de la formation historique.
Certains observateurs vont jusqu’à redouter un scénario de désintégration, comparable à celui qu’a connu le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) d’Antoine Gizenga Fundji, aujourd’hui en déliquescence.
D’autres suggèrent la tenue d’un “Forum de vérité” pour laver les linges sales en famille et rétablir la cohésion autour des valeurs fondatrices de l’UDPS.
Une chose est sûre: la famille politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo doit impérativement recoller les morceaux si elle veut préserver l’héritage politique et moral du Sphinx de Limete.
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