Africa-Press – Congo Kinshasa. Le ministre de l’Entrepreneuriat, Justin Kalumba, a annoncé l’organisation, dans les prochains mois, d’un concours national de plan d’affaires simplifié destiné aux jeunes porteurs de projets sur l’ensemble du territoire congolais.
Cette initiative est le fruit de la table ronde nationale sur l’emploi des jeunes, convoquée et présidée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Lors d’un briefing co-animé avec le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, Justin Kalumba a précisé que ce concours se déroulera dans chaque territoire et circonscription.
« Nous allons organiser le concours national de plan d’affaires simplifié sur chaque territoire et circonscription », a-t-il déclaré mercredi 26 novembre.
Le ministre estime que les investissements consentis pour organiser les élections peuvent également servir à identifier et accompagner les « champions entrepreneuriaux » à travers le pays.
« Nous devons avoir tous les trois ans les champions entrepreneuriaux, en nombre équivalent aux sièges nationaux et provinciaux. On additionne et on multiplie par deux pour rattraper le retard », a-t-il expliqué.
Selon lui, le plan d’affaires simplifié permettra aux jeunes de proposer des idées concrètes et adaptées aux besoins locaux.
Justin Kalumba a précisé que le gouvernement ne distribuera pas d’argent directement aux lauréats.
« Si vous êtes retenu, vous serez formés et vous nous direz de quels équipements vous avez besoin. Nous allons les commander et vous les livrer avec un petit fonds de roulement, pour éviter tout détournement », a clarifié le ministre.
Les jeunes sélectionnés seront suivis par des coachs et devront commencer à épargner pour rembourser la somme fixée avant d’être officiellement déclarés « champions entrepreneuriaux ».
Le ministre de l’entrepreneuriat a rappelé que le programme Pronadec, pilier du développement de l’entrepreneuriat national, repose sur trois axes.
Il s’agit de la capacitation, avec l’introduction de l’enseignement de l’entrepreneuriat dès l’école de base ; le crédit, notamment via le Fogec pour faciliter l’accès au financement ; ainsi que le contrat de marché, un mécanisme permettant aux jeunes d’accéder aux marchés publics en collaboration avec l’ARSP.
