Muyej Alerte Sur Les Dérives Autoritaires Du Régime

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Muyej Alerte Sur Les Dérives Autoritaires Du Régime
Muyej Alerte Sur Les Dérives Autoritaires Du Régime

Africa-Press – Congo Kinshasa. Richard Muyej, ancien ministre et gouverneur du Lualaba, a lancé un cri d’alerte depuis son exil en Afrique du Sud, dénonçant les dérives autoritaires du régime actuel. Selon lui, le pouvoir en place a choisi de gouverner par l’intimidation et la peur, visant à réduire au silce toute voix dissidente.

Les méthodes employées sont multiples selon lui: suspension des activités des partis politiques, arrestations arbitraires, actes de torture présumés et attaques ciblées contre les opposants et les citoyens. Cette accumulation de pratiques alimente une psychose collective et installe durablement la peur, notamment au sein de l’opposition et de la société civile. Parallèlement, on observe une euphorie et un triomphalisme nourris par une illusion de toute-puissance, renforcés par l’opulence ostentatoire et une arrogance politique assumée. Les responsables publics s’adonnent à des pratiques récurrentes de détournement des fonds publics et de pillage systématique des ressources nationales, sapant ainsi la confiance des citoyens et les fondements mêmes de l’État.

Face à cette adversité, Richard Muyej appelle à la solidarité, à la mobilisation et à l’unité d’action. Il soutient la démarche des évêques de l’ECC et de la CENCO, qui appellent à la convocation urgente d’un dialogue véritablement inclusif et sincère, seule voie susceptible de restaurer la confiance, de préserver la cohésion nationale et de consolider la paix ainsi que les fondements de l’État de droit.

Pour Muyej, est à l’unité des forces vives de la Nation afin d’exercer une pression collective, responsable et décisive. Aux gouvernants, il avise qu’il est encore temps d’agir, avant que la situation ne dégénère davantage.

Entre peur et résilience: alerte sur l’aggravation des dérives autoritaires et appel à la mobilisation pour sauver la RDC

Il ne subsiste désormais aucun doute: les détenteurs du pouvoir actuel ont fait le choix d’une gouvernance fondée sur l’intimidation et la peur, visant à réduire au silence toute voix dissidente.

Suspension des activités des partis politiques avec menace de dissolution, arrestations arbitraires en dehors de tout cadre légal, actes de torture présumés et attaques ciblées aux domiciles de certains citoyens, dans un contexte d’insécurité urbaine préoccupante. Cette accumulation de pratiques alimente une psychose collective et installe durablement la peur, notamment au sein de l’opposition et de la société civile. Parallèlement, on observe dans le camp au pouvoir une euphorie et un triomphalisme nourris par une illusion de toute-puissance, renforcés par l’opulence ostentatoire et une arrogance politique assumée.

Cette posture est relayée par une communication officielle marquée par un folklore excessif, glorifiant un leadership personnalisé au détriment du débat démocratique et des institutions. La prédation, elle, s’enracine dangereusement. Des responsables publics, censés être les garants de l’intérêt général, s’adonnent à des pratiques récurrentes de détournement des fonds publics et de pillage systématique des ressources nationales, sapant ainsi la confiance des citoyens et les fondements mêmes de l’État.

Le tout est aggravé par une orientation ouvertement mercantiliste de la politique des États-Unis sous l’administration Trump, où les intérêts économiques semblent primer sur les principes de gouvernance et de stabilité régionale.

L’objectif paraît clair: se maintenir à tout prix au pouvoir, sans projet structurant ni vision mobilisatrice. À défaut de réponses concrètes aux attentes du peuple, les discours enjôleurs et les promesses sans lendemain dominent l’espace public, dans une société progressivement résignée. La répression dépasse désormais les frontières nationales. Le cas du pasteur Mulunda et les révélations d’Higor Muteb illustrent une stratégie d’intimidation transnationale préoccupante. Pour nous qui vivons en exil, le sentiment de surveillance et de menaces latentes est bien réel.

Face à cette adversité, une seule recommandation s’impose: demeurer debout, lucides et déterminés. Notre combat est légitime ; il vise la justice, l’équité et la dignité humaine.

Notre pays a reculé. Le peuple souffre. L’effondrement du système éducatif compromet dangereusement l’avenir de la jeunesse, et les acquis fragiles de la démocratisation sont sérieusement menacés.

J’en appelle solennellement aux leaders de l’opposition et aux acteurs responsables de la société civile: l’heure est à la solidarité, à la mobilisation et à l’unité d’action. Le temps presse. Enfin, je soutiens avec conviction la démarche de nos pères spirituels, les évêques de l’ECC et de la CENCO, et je joins ma voix à celle des filles et fils du Congo qui appellent à la convocation urgente d’un dialogue véritablement inclusif et sincère, seule voie susceptible de restaurer la confiance, de préserver la cohésion nationale et de consolider la paix ainsi que les fondements de l’État de droit.

À ce stade critique, un seul leitmotiv doit nous rassembler: sauvons la RDC.

L’heure est à l’unité des forces vives de la Nation afin d’exercer une pression collective, responsable et décisive.

Aux gouvernants: il est encore temps d’agir.

La gloutonnerie stratégique de Donald Trump ne doit ni vous enivrer ni masquer les véritables enjeux.

Richard MUYEJ

Ministre honoraire

Gouverneur honoraire

Député national honoraire

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