Africa-Press – Congo Kinshasa. L’entérinement de Kadima à la tête de la CENI par l’Assemblée nationale suscite une véritable levée de boucliers.
Des réactions se multiplient au sein de la classe politique congolaise, des associations et ONG oeuvrant en RDC. Approché mercredi 20 octobre par Ouragan.cd, le militant de la Lucha, Jacques Issongo a indiqué que Denis Kadima ne peut en aucun cas succéder à Corneille Nangaa car le contexte de son enterinement et la manière de sa désignation au sein de la composante confessions religieuses, laisser à désirer. Pour ce militant pro-démocratie, il est clair que M. Kadima ne pourra organiser les élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées. C’est pourquoi Issingo lance un appel pressant à la population à ne pas cautionner cette tricherie orchestrée par M. Mboso à la Chambre basse du Parlement.
Jacques Issongo estime que de la même manière que Ronsard Malonda a été refusé, il en sera de même pour Kadima car son enterinement est entaché par la corruption tant décriée et aussi de son accointance avec le chef de l’État. Par ailleurs, ce fervent militant de la Lucha indique que les réformes préalables tendant à ne pas politiser la centrale électorale sont obligatoires, impératives et nécessaires avant toute désignation d’un quelconque président.
Cependant, il estime que si le chef de l’État arrivait à prendre acte de cette désignation, il va assumer toutes les conséquences qui en découleront. « Nous pensons que le chef de l’État doit se prononcer sur ce dossier afin de préserver la paix sociale. Il doit donc le renvoyer aux confessions religieuses pour un consensus », a conclu Jacques Issongo.





