Africa-Press – Congo Kinshasa. Le remplaçant du vice-gouverneur déchu de la Ville province de Kinshasa, Néron Mbungu, sera connu dans les jours à venir.
Pour l’UDPS, parti au pouvoir, son choix est porté sur la personne du député provincial Gecoco Mulumba.
À en croire Peter Kazadi, président du groupe parlementaire de l’UDPS à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Gecoco Mulumba a tout leur soutien.
« Nous allons lui donner nos douze voix », a déclaré Peter Kazadi.
Son dévouement et son engagement dans la vision du chef de l’État et aux idéaux de l’Union pour la démocratie et le progrès social fait de Gérard Mulumba un vaillant cheval de Troie. Pour avoir investi longtemps à satisfaire les doléances de la population sans attendre l’intervention des autorités compétentes, son nom est récité comme un chapelet sur les lèvres des bénéficiaires de ses actions de terrain. Ce que reconnaît tout de même ce cadre influent du parti, le député Peter Kazadi : «Gecoco Mulumba est toujours proche de la population et la politique a besoin de pareille personne ». En plus d’être un vrai kinois, il se sentira toujours redevable à ses électeurs, car il y va de sa carrière politique».
Abordant dans le sens, le gouvernement de la Ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a, à son tour, loué les qualités du candidat vice-gouverneur, Gecoco Mulumba et lui a, aussi, promis son soutien. Une personne avec qui il pense composer une équipe solide pour la matérialisation de tous les projets de la ville.
La loi électorale à tout prévu ?
Ayant appris que le candidat vice-gouverneur Gecoco Mulumba sortira des entrailles de l’Udps, un parti politique auquel n’appartient pas le gouverneur Gentiny Ngobila, certaines mauvaises langues jugent nul et de nul effet son annonce. Ils prétextent cependant que le gouverneur ne doit présenter à cette élection partielle l’unique candidat vice-gouverneur de son parti.
Mais que dit exactement la loi ?
Dans l’article 160 de la loi électorale, ses alinéas 6 et 7 brandissent la totalité de conditions requises pour diriger aux destinés d’une province aux côtés du gouverneur. Outre les cas d’empêchement définitif connu de nous tous : décès, démission, mise en accusation ou révocation, il y a le délai de 15 jours que même les intellectuels semblent oublier. C’est-à-dire le gouverneur doit présenter la candidature de son vice-gouverneur endéans 15 jours après la déchéance de son prédécesseur.
«A défaut de présenter le candidat vice-gouverneur dans le délai prescrit, l’élection partielle devient ouverte à toute candidature», explicite l’alinéa 7 de de cet article de loi électorale évoqué ci-haut.
Le boulevard est définitivement dressé pour un atterrissage en douceur pour qu’enfin les députés provinciaux déroulent le tapis rouge au ticket gagnant de cette élection partielle. Toutes mathématiques consultées, l’élu de Limete risque de subir un plébiscite.
Tout compte fait sur les poids politiques importants, l’UDPS, parti au pouvoir, compte offrir sur un plateau d’or ses 12 députés provinciaux à la cause de son candidat prometteur. La contribution du gouverneur à travers une dynamique qui soutient ses actions au niveau de l’organe délibérant paraît la plus éloquente. Une victoire complètement cimentée ! D’après les sources proches de l’assemblée provinciale, cette dynamique de Ngobila alignera une trentaine de députés derrière Gecoco. Tous n’attendent que le jour-j.
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