Africa-Press – Congo Kinshasa. Les civils ne cessent d’être victimes des différents groupes armés opérant en province de l’Ituri. Le territoire d’Irumu et celui de Djugu sont les plus menacés ces derniers jours, avec des tueries documentées.
Faisant un état de lieu de la situation sécuritaire les dix derniers jours à travers la province, la société civile dresse un bilan de 75 civils tués.
Ces civils ont tués dans un espace allant du 08 au 18 mars 2022 majoritairement par les rebelles ADF en territoire d’Irumu. L’une d’entre elles serait tuée par un casque bleu de la Monusco à Bukiringi dans la chefferie des Walendu Bindi, à en croire cette structure citoyenne.
“Elle est même tentée de croire que la souffrance de la population profiterait à un groupe des gens, raison pour laquelle le cris d’alarme des ituriens est non sens”, peut-on lire dans cette déclaration de deux pages lue par Dieudonné Lossa, coordonateur de la société civile en province de l’Ituri.
Par ailleurs cette structure note aussi, dans ce document dont buniaactualite.com dispose une copie, les cas de “cambriolages à travers la ville de Bunia et des barrières de rançonnement sur différentes routes”, contribuant à un climat non propice.
Parmi ses recommandations, elle demande “à la population iturienne d’être unie et de former un seul bloc contre toutes les forces négatives car l’heure de la guerre est révolue”.
Depuis près de 10 mois, la province de l’Ituri comme celle du Nord-Kivu sont en état de siège. Une administration spéciale confiant tous les pouvoirs entre les mains des officiers militaires et policiers pour ramener la paix. Mais une paix qui tarde encore, en défit des efforts déjà fournis, à être effective.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Congo Kinshasa, suivez Africa-Press
