
Africa-Press – Congo Kinshasa. La plénière a rejeté vendredi l’option de la dépolitisation de la centrale électorale proposée notamment par les députés du groupe de 13 dans l’article 10 du texte sous examen.
En toute souveraineté, la plénière a maintenu la proposition de la PAJ selon laquelle la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est composée de 15 membres, 6 désignés par la majorité, 4 par l’opposition et 5 par la société civile dont 2 par les confessions religieuses, 2 par les organisations spécialisées en matière électorale et 1 par les organisations féminines.
Pour le député national, Delly Sesanga Hipungu, cette option réduit l’ampleur de la réforme tant souhaitée par tous pour des élections crédibles, démocratiques et apaisées. Le leader de l’Envol prévient qu’on risquerait de revivre les mêmes situations des cycles électoraux passés.
L’élu de Luiza regrette également la sous-représentation de la femme au sein de cette institution d’appui à la démocratie.« Le rejet de l’option de la dépolitisation de la CENI réduit l’ampleur de la réforme. Les mêmes causes produiront les mêmes effets en 2023. Par rapport à 2013, il y a dégradation de la représentation de la femme », a-t-il indiqué.
La position de Delly Sesanga rejoint celle de la coalition Lamuka, qui exige la dépolitisation de CENI. Cependant, le président de la Commission politico-administrive et juridique (PAJ), André Mbata a estimé que la centrale électorale, au regard de son rôle, ne saurait être dépolitisée.