Africa-Press – Congo Kinshasa. Dans l’ombre des rues de Kinshasa, un fléau insidieux s’est épanoui, défiant toute forme de tranquillité et de sécurité. Les Kulunas, tels des seigneurs des rues, imposent leur loi dans les quartiers, semant la terreur et le chaos. Pendant ce temps, les motards autoproclamés « wewas » se comportent en justiciers, incendiant des véhicules lors de conflits, défiant l’autorité établie.
Les Forces du Progrès, une entité privée liée à l’UDPS, instaurent leur propre ordre, collectant des taxes à leur guise et exerçant une influence pernicieuse sur le tissu social. Les bandits armés, jadis des voleurs de l’ombre, osent désormais défier ouvertement les forces militaires, soulevant des questions troublantes sur l’état de la sécurité et de la gouvernance.
Dans ce climat d’impunité et de désordre croissant, la population se demande si les autorités, dépassées par les événements, ne sont pas en train de précipiter le pays vers un soulèvement populaire, voire une guerre civile imminente. L’injustice sociale atteint des niveaux inimaginables. La pauvreté se lit désormais sur les visages des populations abandonnées à elles-mêmes.
Face à cette menace grandissante, la société civile se voit contrainte de prendre des mesures d’auto-défense, révélant les fissures béantes dans le tissu social et politique du pays. Il est impératif que les autorités prennent des mesures audacieuses et immédiates pour restaurer la confiance des citoyens et rétablir la primauté de l’État. Personne n’a intérêt que les troubles incontrôlés éclatent en RDC.
À l’heure où l’insécurité s’est hissée à des niveaux sans précédent, il est crucial que les dirigeants congolais réalisent l’urgence de la situation et agissent de manière décisive pour endiguer cette spirale de violence et d’anarchie. Le silence et l’inaction pourraient bien être le prélude à une tempête que nul ne pourra contenir. La paix demeure notre quête quotidienne et nous devons la préserver à tout prix.
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