
Africa-Press – Congo Kinshasa. Les autorités congolaises ont, à travers leurs avocats, accusé le géant américain du numérique « Apple » d’acheter les minerais stratégiques de la RDC -République démocratique du Congo-, exploités illégalement par des groupes armés soutenus par le Rwanda, pays agresseur du Congo démocratique.
L’État congolais affirme que ses minerais achetés auprès du Rwanda servent à la fabrication des produits de « Apple ».
Pour les avocats de l’État congolais, cette mise en demeure d’Apple tombe à pic, parce qu’au regard des engagements de traçabilité pris par cette firme à la pomme, il y a en creux un décalage entre le dispositif qu’elle prétend avoir mis en œuvre et la réalité sur terrain.
En clair, cette mise en demeure d’Apple s’explique par la gravité de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, et qui est source de très graves dommages non seulement à la population locale, mais aussi à l’État congolais lui-même.
À noter que, de son côté, Apple a, en réaction à ces accusations, par le biais de son rapport annuel de 2023 renvoyé à l’AFP -Agence France Presse-, indiqué n’avoir aucune base raisonnable pour conclure que sa chaîne d’approvisionnement a directement ou indirectement financé ou profité à des groupes armés opérant en République Démocratique du Congo, ou dans un pays limitrophe.
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