
Africa-Press – Congo Kinshasa. L’imposition de « la loi de la force publique » contre les groupes armés réfractaires au processus de paix enclenché dans la province de l’Ituri a été envisagée mercredi 22 mai 2024 par le vice-ministre de la Défense, Samy Adubang’o, en visite à Bunia.
« La loi de la force publique doit s’imposer face à tout celui qui va oser prendre les armes comme ils en avaient l’habitude pour des intérêts égoïstes », a déclaré Samy Adubang’o.
Samy Adubang’o, vice-ministre de la Défense
« Je pense qu’il n’y a pas de temps à perdre. Nos vaillants militaires sont là, je ne pense pas qu’il faut aller dans les théories. Il faut appliquer la loi de la force publique. Nous ne voulons plus voir le sang d’un Iturien couler », a-t-il ajouté.
Samy Adubang’o a rappelé aux groupes armés signataires de l’acte d’engagement de cessation des hostilités qu’ « en cas de dérapages, ils subiront la rigueur de la loi ».
« Devant Dieu, devant les Ituriens qu’eux-mêmes tuent, devant leur propre conscience, ils ont signé l’acte d’engagement de cessation des hostilités. Ils ont pris l’engagement qu’ils ne vont plus revenir endeuiller l’Ituri », a-t-il enchainé.
« Nous devons travailler d’arrache-pied avec ceux qui veulent réellement qu’on puisse avoir cette paix. Il y a les tireurs de ficelles de l’intérieur et les tireurs de ficelles de l’extérieur parmi nous-mêmes, les fils de l’Ituri », a insisté le vice-ministre de la Défense.
Au tolal cinq (5) groupes armés locaux à savoir MAPI, CODECO, ZAIRE, FRPI, FPIC avaient signé à Bunia en date du vendredi 19 avril un acte d’engagement de cessation des hostilités devant le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants Jean-Pierre Bemba Gombo.
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