Africa-Press – Congo Kinshasa. Organisatrice des IXèmes jeux de la Francophonie, la Republique démocratique du Congo peine à garantir sa participation aux disciplines culturelles. À plus ou moins 20 jours du délai de transmission de la liste des candidatures présélectionnées au comité international des jeux (le 30 septembre), le gouvernement reste insensible aux desiderata du comité d’organisation de la participation culturelle du pays.
Ce comité mis en place par le secrétariat général à la Culture et Arts, sous le ministre Jean-Marie Lukundji, a organisé pendant cinq mois les présélections, sans le moindre frais du gouvernement. Toutes ses correspondances adressées au ministère de la Culture pour le règlement des primes et autres sont restées lettre morte pendant plus d’une année.
Il s’agit notamment du paiement de la prime aux jurys sélectionnés (23 personnes, président compris) pour la transmission des listes au comité, listes sans lesquelles la suite du programme est totalement hypothéquée pour les onze disciplines retenues par la RDC.
Pour l’instant, la République s’intéresse plus aux aspects liés à l’organisation, oubliant qu’elle doit également prendre part aux jeux de la Francophonie, au mois d’août 2023.
La date du 30 septembre qui arrive à grandes enjambées oblige le gouvernement à résorber rapidement le litige en cours pour espérer participer au volet culturel desdits jeux.
Le règlement du litige permettra aux différents jurys de statuer sur les trois candidatures à présélectionner avant la remise de la liste au président des jurys qui la transmettra au comité. Celui-ci doit, à son tour, la transmettre au point focal désigné qui en fera le relai au comité international.
Notons que sur le plan de l’organisation persistent également des inquiétudes sur l’état d’avancement des travaux dans les sites en construction et/ou en réhabilitation. D’aucuns ne cessent de dénoncer la lenteur des travaux malgré la multiplication des visites du comité national des jeux.
Parmi les problèmes à résoudre se trouve également le paiement des indemnités des équipes précédentes dont celle dirigée par Zénon. Cette situation ternit l’image des jeux et particulièrement celle du comité international.
LM
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