Zone de libre échange continentale : les trois pistes de solution de Claude Sumata pour faciliter l’accès des entreprises locales au marché continental

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Zone de libre échange continentale : les trois pistes de solution de Claude Sumata pour faciliter l’accès des entreprises locales au marché continental
Zone de libre échange continentale : les trois pistes de solution de Claude Sumata pour faciliter l’accès des entreprises locales au marché continental

Africa-Press – Congo Kinshasa. Dans un rapport d’enquête publié au mois de mai par le Comité Panafricain du Commerce et de l’Investissement du Secteur Privé (PAFTRAC en anglais) sur le commerce africain, les perspectives des chefs d’entreprises africaines quant à l’effectivité de la zone de libre échange continental (ZLECAF) demeurent moroses. Interrogé à ce sujet, le Professeur Claude Sumata, expert Zlecaf en RDC, propose trois pistes des solutions pour permettre aux entrepreneurs africains de conquérir les marchés internationaux.

La première piste consiste à renforcer la compétitivité locale en améliorant la qualité des produits et le respect des normes internationales. D’après l’économiste Claude Sumata, le renforcement de la compétitivité locale des entreprises aura comme conséquence leur insertion positive sur les chaînes de valeur internationale. Pour ce faire, dit-il, des efforts doivent être entrepris au niveau interne pour encourager l’amélioration de la qualité des produits exportés, mais aussi veiller à ce que ces entreprises s’adaptent au respect des normes internationales.

Concernant la deuxième piste, le professeur Sumata explique que l’accès à l’information reste un problème de taille qu’il faudra résoudre dans ce processus d’insertion économique à l’échelle continentale. Quant à ce, il propose que cette dynamique enclenchée depuis la mise sur pied de cet ambitieux projet à l’échelle continentale soit appuyée par des politiques nationales visant à favoriser l’accès à l’information sur les modalités de mise en œuvre de la Zlecaf, en général, et sur les opportunités d’affaires au niveau international, en particulier.

La dernière piste est en rapport avec la mise en place des infrastructures viables afin de faciliter les affaires des opérateurs privés. A cet effet, l’expert Zlecal en RDC note que le déficit en infrastructures constitue l’une des difficultés majeures, sinon les plus importantes qui s’érigent en obstacle à la réussite du libre échange dans le continent. Pour pallier à cette difficulté de taille, il propose notamment, au delà de l’apport gouvernemental, la mise à contribution des bailleurs de fonds externes en termes d’investissement dans les infrastructures.

« Les autorités gouvernementales et les bailleurs de fonds externes ont également la responsabilité de mettre en place des infrastructures viables et d’autres ressources (fonds, cadre légal, et réglementaire, subventions, aides…) à la disposition des opérateurs privés. » a-t-il ajouté.

Pour rappel, la décision de lancer le projet de zone de libre-échange continentale est prise en janvier 2012, lors de la 18e session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine. À terme ce projet vise à conquérir les 55 états africains pour constituer un marché commun à l’échelle continentale.

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