Pêche : Des chalutiers européens et asiatiques vident les ressources halieutiques dans la zone côtière de Moanda

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Pêche : Des chalutiers européens et asiatiques vident les ressources halieutiques dans la zone côtière de Moanda
Pêche : Des chalutiers européens et asiatiques vident les ressources halieutiques dans la zone côtière de Moanda

Africa-Press – Congo Kinshasa. Les espèces marines rares, en particulier les poissons, risquent de devenir de moins en moins visibles dans les eaux congolaises, notamment sur le fleuve Congo au niveau de la zone côtière de Moanda, où s’observe une pêche presqu’anarchique. Des chalutiers et navires de pêche africains, européens et asiatiques y font de la surpêche depuis plusieurs années, sans en être inquiétés.

A ce sujet, des observateurs avertis se posent la question de savoir si les autorités congolaises ne sont pas au courant de ce pillage systématique des richesses halieutiques aux larges de la côte de Moanda. Car ces chalutiers et navires de pêche Chinois, Bulgare, Vietnamien et Libérien, s’emploient régulièrement à cette activité, vidant cette côte atlantique de ses ressources halieutiques très rares : tortues marines, requins pèlerins, crevettes, calmars, requins matous et une variété de plusieurs espèces des poissons.

Au regard de cette situation désastreuse, d’aucuns se disent scandalisés par le silence (coupable ?) des autorités congolaises et se demandent, par la même occasion, si la République démocratique du Congo ne dispose pas d’une garde côtière dans cette riche partie du pays en attente d’être dotée d’un port en eaux profondes. Ils qualifient d’abusive cette exploitation, renseignent qu’ailleurs, notamment dans d’autres pays d’Afrique tels que la Côte-d’Ivoire, le Maroc, le Sénégal, au Cameroun, l’angola, le Congo/Brazzaville…, ce genre de pêche est non seulement dénoncé, mais aussi très combattue.

les observateurs lancent un vibrant appel aux autorités congolaises pour dénoncer cette surpêche et, par ricochet, permettre aux populations de vivre et de profiter des ressources halieutiques du pays, en lieu et place de consommer du poisson importé longtemps congelé et souvent nuisible à la santé. Pour cela, il est plus que temps que le gouvernement de la République puisse doter le pays des bateaux de pêche.

Dans le même ordre d’idées, des experts de l’Organisation des pays africains côtiers de l’Atlantique dont le siège est à Casablanca, au Maroc, renseignent que si d’ici 2045 rien n’est fait pour mettre fin à l’exploitation abusive et arrêter la pêche industrielle pratiquée par des grands chalutiers européens et asiatiques, les poissons et autres espèces marines enfouis dans les eaux de mers et des océans à travers le monde, disparaîtrons de la nature, pour la simple raison que la pêche industrielle empêche la reproduction rapide et le renouvellement des espèces.

Au contraire, cette forme de pêche prive les océans de ces ressources halieutiques et entraîne la disparition de certaines espèces marines notamment exposées, selon des scientifiques, au phénomène de changement climatique.

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