Enseignement supérieur et universitaire : les recteurs et directeurs généraux renforcent leurs capacités en assurance qualité

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Enseignement supérieur et universitaire : les recteurs et directeurs généraux renforcent leurs capacités en assurance qualité
Enseignement supérieur et universitaire : les recteurs et directeurs généraux renforcent leurs capacités en assurance qualité

Africa-Press – Congo Kinshasa. Réunis dans un atelier lancé par le ministre Muhindo Nzangi, les responsables de tous les établissements supérieurs de la République démocratique du Congo (RDC) ont été outillés à l’occasion des travaux organisés les 21 et 22 novembre à Kinshasa, par l’Agence universitaire francophone (AUF) et l’Agence nationale d’assurance qualité (Anaq-ESU), conjointement avec le Réseau africain francophone des agences nationales d’assurance qualité (Rafanaq).

La journée d’ouverture était consacrée à l’expérience de la RDC en assurance qualité appuyée par le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) en personne. Le secrétaire exécutif de l’Anaq-ESU, le Pr Constant Nkiama, en a exposé les réalités, évoquant les hauts et les bas, les résistances rencontrées pour sa mise en œuvre, les stratégies et réformes qui l’ont émaillé. Il a, par ailleurs, fait part de certaines initiatives réussies partant de la création des cellules dédiées à travers les différentes institutions congolaises en 2010 jusqu’à celle de l’Anaq-ESU l’an dernier. Il s’en est suivi le partage d’expérience des cellules internes d’assurance qualité publique et privée de deux institutions universitaires, à savoir de l’Institut supérieur des techniques appliquées et de l’Université catholique du Congo, fait par leurs coordonnateurs. Il s’agit respectivement des Prs Kangu Lundanda et Hyppolite Mimbu Kilol.

La seconde journée a été meublée par trois exposés notables dont le premier a été rendu par la directrice régionale de l’AUF en charge des pays d’Afrique centrale et Grands Lacs. La Pre Aïssatou Sy-Wonyu a entretenu son auditoire du jour sur l’appui multiforme apporté aux institutions universitaires en assurance qualité dans cette zone. Au-delà des actions menées jusqu’ici par l’AUF, elle a parlé des projets développés autour de cette question et fait le point sur les relations entretenues avec chacun des établissements membres, enjeux et défis de leur partenariat avec son institution. Par-delà, la directrice régionale a appelé ses interlocuteurs à plus de participation quitte à répondre aux offres régulières disponibles destinées à soutenir leur engagement à contribuer à un meilleur rendement de leurs établissements les rendant plus utiles à la société.

La qualité se construit

Les deux contributions suivantes du 22 novembre ont émané de deux experts sénégalais, en l’occurrence le Pr Lamine Gueye du Rafanaq et Abdou Lahate Cissé. Respectivement président du Rafanaq) et coordonnateur administratif et technique de l’Anaq-Sup, ils ont chacun partagé les expériences respectives de leurs structures sur l’assurance qualité. Ces entretiens se sont étendus sur les aspects pratiques, évoquant les aspects spécifiques du fonctionnement des deux entités. Partant de leurs parcours, l’auditoire attentif a été instruit sur les bénéfices des partenariats divers, principalement de l’AUF, contribuant à leurs assises. Défis, réalisations et perspectives ont fini par convaincre les chefs d’établissement congolais sur l’effectivité des pratiques à adopter afin d’asseoir l’assurance qualité. Car, comme l’a souligné dans son mot de clôture le Pr Henri Kalama, directeur général de

l’Académie des Beaux-arts et vice-président de la conférence des chefs d’établissement de Kinshasa, « la qualité ne se décrète pas, elle se construit ».

Une vingtaine de recommandations établies à l’issue de l’atelier par les participants, responsables des établissements locaux en présence et celles de quelques provinces prenant part aux assises par visio-conférence ont été soumises à l’AUF qui en fera une large diffusion. Par ailleurs, il est ressorti des travaux, comme l’a souligné le Pr Constant Nkiama, que l’opérationnalisation des cellules d’assurance qualité internes doit être effective l’année académique prochaine.

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