30 juin : Chaudes hallebardes de Fayulu qui n’épargnent personne

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30 juin : Chaudes hallebardes de Fayulu qui n’épargnent personne
30 juin : Chaudes hallebardes de Fayulu qui n’épargnent personne

Africa-Press – Congo Kinshasa. La RDC patauge dans un catastrophique surplace existentiel. Il est temps que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi sortent leurs troupes militaires de la RDC. Une déclaration choc qui relève la côte de l’ex-candidat président de la République en cette journée du 30 juin.

Martin Fayulu Madidi est resté égal à lui-même. Prenant la mesure de la crise et des tensions régionales autour de la République démocratique du Congo, le leader de Lamuka sermone et s’enflamme de constater que « le Congo, cœur de l’Afrique et poumon du monde », est délibérément maintenu dans une totale obscurité.

Pourtant, la RDC a une vocation universelle, le devoir absolu d’être un acteur dynamique dans les relations internationales et un artisan actif dans la consolidation des relations fraternelles dans le grand concert des nations du monde. Fayulu redéfinit sa nation pour attirer l’attention de la communauté internationale : « Grand pays d’accueil doté d’une longue et solide tradition d’hospitalité, le Congo est une nation ouverte aux autres, soucieuse de la paix et de la fraternité universelle, gardienne jalouse des traditions ancestrales africaines », souligne-t-il.

Place de la RDC dans le concert des nations

Dans la grande enceinte du monde sans frontières qui marche au rythme des défis et enjeux globalisés, la présence de la RDC s’y articulera significativement autour de son potentiel politique, économique, social, diplomatique et culturel, ajoute Martin Fayulu.

62 ans après le rêve brisé de Patrice Emery Lumumba, la situation de notre pays est plus que catastrophique, rappelle le président national de l’Écidé pour qui, « seul un engagement sérieux de tous les Congolais à l’idéal que Lumumba a proclamé le 30 juin 1960, est capable de renverser qualitativement l’ordre des choses et nous permettre de dresser nos fronts, longtemps courbés ».

Il est temps, raisonne encore Martin Fayulu, que la communauté internationale qui avait facilité l’accueil de ces réfugiés (rwandais notamment) chez nous, prenne ses responsabilités. Il soutient haut et fort qu’il est « temps d’exploiter le rapport Mapping de l’ONU et d’en donner une réponse adéquate en instaurant un tribunal pénal International pour le Congo ». 62 ans après l’indépendance, « la RDC patauge dans un catastrophique surplace existentiel », fustige celui que ses partisans considèrent jusqu’aujourd’hui « le président élu ». « Elle est devenue la risée du monde et sa voix ne pèse plus sur l’échiquier régional et international ».

Que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi retirent leurs troupes militaires de la RDC

Au sujet de l’intégration de notre pays à la Communauté de l’Afrique de l’Est, le leader de Lamuka rappelle que « le Congo n’est pas un pays d’Afrique de l’Est, mais d’Afrique centrale ». C’est ainsi qu’il exhorte les élites congolaises à se remémorer le combat de nos pères de l’indépendance pour leur emboîter le pas : « Rejoignez les jeunes des mouvements citoyens et les jeunes artistes engagés dans le combat pour la démocratisation et la libération de notre pays. Nous n’avons pas le droit, en effet, de laisser à nos enfants et petits-enfants, un pays vulnérable », mobilise Martin Fayulu Madidi. C’est alors qu’il invitera urgemment « le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, à sortir leurs troupes militaires du Congo ».

En effet, dit-il, ce n’est plus un secret que toutes les guerres imposées aux Congolais depuis 1996, sont « des guerres fomentées par le Rwanda et l’Ouganda » ; et le peuple congolais paie un lourd tribut pour avoir offert son hospitalité à des voisins fuyant la guerre interethnique chez eux.

Appel à l’unité nationale sans exclusive

Le leader charismatique fait réfléchir les partenaires de la République démocratique du Congo qui tendent à céder à une certaine manipulation ennemie que « la RDC compte plus de 450 tribus composées des Congolaises et des Congolais d’égale dignité, désireuses de vivre en harmonie dans l’unité et la concorde ». Il appelle à une plus grande unité dans la diversité afin de « sauver le pays en danger ». Pour lui, ce qui compte, c’est la nation et la République.

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