Les délégués d’Ensemble pour la République dans les institutions appelés à démissionner (Déclaration)

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Les délégués d’Ensemble pour la République dans les institutions appelés à démissionner (Déclaration)
Les délégués d’Ensemble pour la République dans les institutions appelés à démissionner (Déclaration)

Africa-Press – Congo Kinshasa. Dans une déclaration, jeudi 06 octobre 2022, les députés nationaux d’Ensemble pour le Changement dits révolutionnaires et progressistes se disent non concernés par la dernière sortie médiatique du porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu.

« Le porte-parole d’Ensemble pour la République, monsieur Olivier Kamitatu, doit apprendre à faire la nette différence entre son parti politique créé il y a deux ans, Ensemble pour la République, et Ensemble pour le Changement, notre plateforme politique qui regorge plusieurs partis politiques. Le courant révolutionnaire progressiste d’Ensemble pour le Changement qui n’a jamais été consulté au préalable par le porte-parole d’Ensemble pour la République, ne se sent nullement concerné par sa déclaration médiatique. Car, notre courant n’a jamais mandaté quiconque pour parler en son nom », peut-on lire dans cette déclaration.

Par conséquent, ces élus nationaux exigent la démission de tous les délégués d’Ensemble pour la République dans les institutions nationales et provinciales à travers la RD Congo.

« Le courant révolutionnaire progressiste constate malheureusement qu’au regard des actes régulièrement posés par les dirigeants du parti politique Ensemble pour la République, celui-ci se définit aujourd’hui comme un parti d’opposition au régime du président Tshisekedi Tshilombo. À cet effet, notre courant demande au parti Ensemble pour la République d’en tirer toutes les conséquences de droit, à savoir : la démission de tous ses délégués qui occupent les fonctions dans les institutions, notamment dans le gouvernement central, les gouvernements provinciaux et autres institutions », renchérit la même source.

Par ailleurs, le courant révolutionnaire progressiste se dit contre la requête du parti de Moïse Katumbi selon laquelle le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) doit être changé avant les élections.

Pour rappel, dans une vidéo publiée sur la toile en début de semaine, le porte-parole de l’ancien gouverneur du Grand Katanga, Olivier Kamitatu, a martelé sur l’organisation des élections en 2023. Il a affirmé qu’une minute de plus ne sera accordée aux dirigeants actuels au terme de leurs mandats.

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